Représentant l’Algérie aux travaux de la 43e session de la Conférence générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), qui se tient du 4 au 8 novembre à Samarcande, le ministre de l’Education nationale, président de la Commission nationale pour l’éducation, la science et la culture, a exposé la vision de l’Algérie et ses efforts dans les domaines de l’éducation, de la science et la culture, mettant en avant « l’attachement constant de l’Algérie aux nobles principes et objectifs de l’UNESCO, au service de la paix et du développement durable ».
Cette participation vient « réaffirmer la place active de l’Algérie au sein des organisations internationales, conformément à la vision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à faire de l’éducation, de la science et de la culture des socles pour le renforcement de la paix et du développement », précise le communiqué, ajoutant qu’il s’agit également, par cette participation, de « mettre en exergue le rôle pivot de l’Algérie dans la défense des nobles valeurs humaines et la promotion du dialogue entre les peuples ».
A cette occasion, M. Sadaoui a rappelé que la Constitution algérienne consacre, depuis l’indépendance, le droit de tous à l’éducation et à l’enseignement gratuit, sans discrimination, soulignant, par là même, le souci de l’Algérie de garantir la scolarisation des enfants à besoins spécifiques.
S’agissant des efforts visant à atteindre les indicateurs du quatrième Objectif de développement durable (assurer l’accès de tous à une éducation de qualité), le ministre a évoqué l’adoption, par l’Algérie, de la Stratégie nationale reposant sur la généralisation de la numérisation de la gestion dans le secteur de l’éducation, le renforcement de l’utilisation des technologies modernes et la révision des programmes d’enseignement, en phase avec les exigences de l’époque, avec l’inclusion de thèmes inculquant aux enfants les principes du vivre-ensemble en paix.
Concernant l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, le ministre a mis en avant les principaux axes de la stratégie nationale reposant sur la priorisation des domaines modernes de la recherche scientifique, rappelant, à cet égard, la création d’un Conseil scientifique de l’intelligence artificielle (IA) et de 78 Maisons de l’intelligence artificielle.
Il a également réaffirmé l’engagement de l’Algérie à concrétiser les points énoncés dans le Cadre normatif mondial de l’UNESCO pour une utilisation éthique de l’IA, soulignant que l’Algérie aspire à siéger au Conseil exécutif de l’UNESCO pour la période 2025-2029.
L’Algérie, qui abrite le Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique (CRESPIAF), réaffirme son engagement à concrétiser la teneur des conventions de l’UNESCO en la matière et à poursuivre les efforts déployés au sein de cette organisation onusienne pour la protection du patrimoine culturel à travers le monde, souligne le communiqué.
Par ailleurs, le ministre a réitéré le soutien de l’Algérie au rôle important de l’UNESCO dans la protection de l’environnement et le renforcement du lien entre nature et culture, notamment face aux risques croissants liés au changement climatique.
Sur le plan international, le représentant de l’Algérie a évoqué les souffrances des peuples dans différentes régions du monde, en proie à des conflits, dont le prix est payé par les enfants, les femmes et les personnes âgées, citant, tout particulièrement, ce qui se passe à Ghaza, où, a-t-il dit, « l’horreur des crimes dépasse tout entendement, avec la destruction et l’oblitération de milliers d’années de patrimoine commun de l’humanité ».