Présidentielle aux Etats-Unis : Kamala Harris et Donald Trump au coude à coude

Présidentielle aux Etats-Unis : Kamala Harris et Donald Trump au coude à coude

Les Américains décideront, ce mardi, qui de la démocrate Kamala Harris ou du républicain Donald Trump entrera à la Maison Blanche, au terme d’une campagne d’une tension inouïe, indécise jusqu’à la dernière minute.

Les bureaux de vote ouvrent à 6H00 locales sur la côte est des Etats-Unis (11h00 GMT) et des millions de personnes vont ajouter leurs voix aux plus de 80 millions de bulletins déjà déposés de manière anticipée ou envoyés par voie postale.

Il est impossible de savoir s’il faudra des heures ou des jours de dépouillement pour départager la vice-présidente démocrate de 60 ans et l’ancien dirigeant républicain de 78 ans, dont les personnalités et les visions ne pourraient être plus différentes.

A leurs meetings, ce sont deux Amérique apparemment irréconciliables qui ont afflué ces dernières semaines, chaque camp étant convaincu que l’autre va mener le pays au désastre.

Le verdict des urnes sera de toute façon historique : soit l’Amérique enverra pour la première fois une femme à la Maison Blanche, soit elle y renverra le tribun populiste, condamné au pénal et visé par de nombreuses poursuites, dont le premier mandat (2017-2021) avait entraîné le pays et le monde entier dans des crises politiques inextricables.

Les derniers sondages donnent les deux adversaires quasiment à égalité dans les sept Etats cruciaux, ceux qui, dans ce scrutin au suffrage indirect, donneront à la démocrate ou au républicain le nombre suffisant de grands électeurs pour atteindre le seuil de 270 sur 538, synonyme de victoire.

APS

L’AGNU adopte une résolution appelant à la fin du blocus des Etats-Unis sur Cuba

L’AGNU adopte une résolution appelant à la fin du blocus des Etats-Unis sur Cuba

NEW YORK (Nations unies)-L’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) a adopté mercredi une résolution appelant à la fin du blocus économique, commercial et financier des Etats-Unis sur Cuba.

Dans sa résolution adoptée avec une majorité de 187 pays, l’AGNU fait référence à ses 31 résolutions précédentes, qu’elle a publiées presque chaque année sur la même question depuis 1992.

Elle a exprimé sa préoccupation quant à la promulgation et à l’application continues de lois et de règlements par les Etats membres – semblables à la « Loi Helms-Burton ».

Cette dernière est une loi américaine de 1996 « renforçant les sanctions contre Cuba ».

L’Assemblée générale des Nations unies a réitéré son appel à « tous les pays à s’abstenir de promulguer et d’appliquer des lois et mesures du type mentionné dans le préambule de la résolution, conformément à leurs obligations en vertu de la Charte des Nations unies et du droit international ».

L’Assemblée générale a une fois de plus exhorté « les Etats qui ont adopté de telles lois et mesures et qui les appliquent encore à prendre les mesures nécessaires pour les abroger ou les an
nuler dès que possible, conformément à leur système juridique ».

APS

Espagne: le parti d’extrême gauche «Podemos» demande au gouvernement de rompre ses relations avec l’entité sioniste

Espagne: le parti d’extrême gauche «Podemos» demande au gouvernement de rompre ses relations avec l’entité sioniste

Le parti d’extrême gauche espagnol «Podemos» a exhorté le gouvernement de son pays à rompre ses relations avec l’entité sioniste qui poursuit son agression génocidaire contre la bande de Ghaza depuis plus d’un an, rapporte, ce lundi, la presse espagnole.

Ce parti a menacé, en effet, de cesser de soutenir le gouvernement du Premier ministre Pedro Sanchez si celui-ci ne rompt pas ses relations diplomatiques et commerciales avec l’entité sioniste.

La secrétaire générale du parti, Ione Belarra, a conditionné le soutien de son parti au gouvernement de Pedro Sanchez (Parti socialiste ouvrier espagnol/PSOE, Socialistes et Démocrates européens/S&D) au fait que Madrid rompt ses relations diplomatiques avec l’entité sioniste.

«Nous disons au gouvernement, et je le dis très clairement, que s’il (l’exécutif) veut le soutien de Podemos, il devra rompre ses relations diplomatiques et commerciales avec (l’entité sioniste)», a prévenu la secrétaire générale du parti dans son discours à l’université d’automne de Podemos.

Elle a, en outre, insisté sur le fait que les tensions politiques actuelles exigent davantage d’efforts de la part des partis de gauche dans l’Union européenne (UE), car «ensemble, nous pouvons tout changer, même arrêter» le Premier ministre de cette entité.

L’événement organisé par Podemos à Madrid ce week-end a rassemblé plus de cinquante invités nationaux et internationaux sous le titre «Changeons tout ce que nous ne pouvons pas accepter».

Le parti d’extrême gauche compte 4 députés au parlement espagnol sur 350, et 2 sièges au Parlement européen, dont l’un est occupé par l’ancienne ministre de l’Egalité, Irene Montero, récemment élue vice-présidente du groupe de La Gauche au Parlement européen.

Podemos, tout comme son ancien allié Sumar, a toujours été très critique à l’égard de l’offensive militaire de l’entité sioniste dans la bande de Ghaza.

Ione Belarra et Irene Montero, ainsi que d’autres dirigeants de Podemos, ont dénoncé, à maintes reprises, l’agression génocidaire menée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien de Ghaza.

Ghaza : le bilan de l’agression sioniste s’élève à 42.519 martyrs et 99.637 blessés

Ghaza : le bilan de l’agression sioniste s’élève à 42.519 martyrs et 99.637 blessés

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est élevé à 42.519 martyrs et 99.637 blessés, en majorité des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué samedi les autorités palestiniennes de la santé.

Selon la même source, 19 palestiniens sont tombés en martyrs et 91 autres ont été blessés dans la bande de Ghaza, suite à trois massacres commis par les forces d’occupation contre des familles palestiniennes au cours des dernières 24 heures.

Un précédent bilan faisait état de 42.500 martyrs et 99.546 blessés.

Les autorités palestiniennes ont affirmé qu' »il y a encore un certain nombre de victimes sous les décombres et sur les routes, et que les ambulances et les équipes de la Défense civile ne peuvent pas les atteindre ».

Outre les martyrs et les blessés, le génocide sioniste qui se poursuit dans la bande de Ghaza depuis un an, a causé des destructions massives de bâtiments résidentiels et d’infrastructures et une famine meurtrière.

APS

Ghaza: le bilan des journalistes martyrs s’élève à 177 depuis le 7 octobre 2023

Ghaza: le bilan des journalistes martyrs s’élève à 177 depuis le 7 octobre 2023

GHAZA – Le bureau des médias de Ghaza a annoncé, lundi, que le nombre de journalistes palestiniens tombés en martyrs était passé à 177 depuis le début de la guerre génocidaire menée par l’armée d’occupation dans la Bande, le 7 octobre 2023.

Le bureau du gouvernement a déclaré, dans un communiqué, que « le nombre de journalistes martyrs s’est élevé à 177 depuis le début de la guerre génocidaire dans la bande de Ghaza, après l’assassinat du journaliste-photographe de la chaîne satellite Al-Aqsa, Ayman Muhammad Ruwaished ».

Le Bureau a condamné « le ciblage, le meurtre et l’assassinat de journalistes palestiniens par l’occupation ».

Il a appelé la communauté internationale et les organisations internationales à « dissuader l’occupation, à la poursuivre devant les tribunaux internationaux pour ses crimes en cours et à faire pression sur elle pour qu’elle mette fin au crime de génocide et au meurtre et à l’assassinat de journalistes palestiniens ».

L’armée d’occupation sioniste mène depuis le 7 octobre 2023 une guerre génocidaire dans la bande de Ghaza qui a fait 42.289 martyrs et 98.684 blessés parmi les Palestiniens, dont la plupart sont des enfants et des femmes, tandis que plus de 10.000 autres sont toujours portés disparus.

APS

ONU : des documents historiques officiels prouvent que le Sahara occidental et le Maroc sont deux territoires distincts

ONU : des documents historiques officiels prouvent que le Sahara occidental et le Maroc sont deux territoires distincts

Le chercheur algérien en Histoire, Dr Mohamed Doumir a méthodiquement démonté les arguments du Makhzen sur la prétendue «marocanité» du territoire du Sahara occidental devant la quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation.

Le chercheur a présenté des documents historiques officiels prouvant que le Sahara occidental et le Royaume du Maroc sont deux territoires distincts.

«Je vous présente quelques vérités historiques documentées et qui sont absentes des esprits de certains malgré la clarté des faits», a-t-il dit dans son intervention, en assurant que le «Sahara occidental et le peuple sahraoui n’ont jamais été Marocains».

Méthodiquement, l’intervenant fait d’abord référence à la signature du traité du 28 mai 1956 par le ministre des Affaires étrangères du Maroc, Ahmed Balafrej au nom de son roi de l’époque Mohamed V, reconnaissant les frontières de son royaume «sans aucune objection ni réserve».

Ensuite interpellant directement les membres de la Quatrième commission, Mohamed Doumir s’interroge : «Je pose la question aujourd’hui à l’institution des Nations unies ainsi qu’à tous les représentants des Etats présents : avez-vous reçu à l’époque une quelconque objection ou des réserves marocaines concernant ses frontières ? Le Maroc a-t-il revendiqué le territoire du Sahara occidental lorsqu’il a eu son indépendance et rejoint les Nations unies en 1956 ? Ou alors, l’idée lui est venue du jour au lendemain?».

Mohamed Doumir a réaffirmé avec force que les documents historiques attestent avec certitude de l’indépendance du Sahara occidental vis-à-vis du Maroc. Il citera en guise d’argumentation les traités signés par les rois de Marrakech avec les Etats-Unis en 1787 et 1836, avec la France en 1763 et 1868 ainsi qu’avec la Grande-Bretagne, l’Italie, l’Espagne et d’autres pays encore.

«Depuis 1767, les rois du Maroc écrivent dans leurs traités que ce territoire (le Sahara occidental) est libre et n’est pas sous tutelle marocaine», insiste-t-il.

D’un autre côté, l’intervenant rappelle que des accords ont bien été signés par la majorité des tribus sahraouies avec le colonisateur espagnol. Ces tribus autochtones «ont signé de façon indépendante», note-t-il en citant, entre autres, les Ouled Sbaa, Errguibat, Beni Zerrouk, Ouled Delim, Ouled Bousbaa, Ouled Sidi Mohamed et Ouled Laaroussi.

Ces documents signés par les Sahraouis sont une autre preuve qui pousse Dr Doumir à poser la question centrale : «Ces traités ne donnent pas droit aujourd’hui, au peuple sahraoui de jouir de son droit à l’autodétermination?».

Rappelons que mardi, un grand nombre de pétitionnaires, venus de différentes régions du monde et participant au débat général de la Quatrième commission de l’ONU, en charge des questions de politiques spéciales et de décolonisation, ont défendu le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et appelé à la fin de l’occupation prolongée du Sahara occidental par le Maroc.