Représentant l’Algérie, l’Entreprise nationale des arts graphiques (ENAG) occupera un pavillon contenant plus de 650 titres dans divers domaines, culturelle, littéraire et intellectuelle, des ouvrages parus chez 24 maisons d’éditions algériennes, répartis dans différentes spécialités, entre histoire, littérature, philosophie, grands livres, littérature de jeunesse, reflétant ainsi la richesse patrimoniale et culturelle de l’Algérie.

Le 38e Salon international du livre de Tunis, auquel prennent part également 314 maisons d’édition de 25 pays, se tient sous le slogan « Solidarité avec le peuple palestinien », dans un contexte où la bande de Ghaza continue de subir, depuis le mois d’octobre 2023, l’agression de l’armée terroriste sioniste, qui a coûté jusqu’à maintenant, la vie à plus de 34 000 martyrs, et causé des dizaines de milliers de blessés et de disparus, ainsi que des destructions des édifices et de maisons.

Concernant le choix du slogan de cette édition, le comité d’organisation a expliqué par la volonté de « dénoncer les crimes barbares perpétrés par l’occupation sioniste, et briser le siège intellectuel qu’on essaye d’imposer », car l’enjeu aujourd’hui est lié à une bataille pour l' »existence culturelle », précisant par conséquent que « la préservation du patrimoine culturel est donc, au cœur du conflit ».

Cette noble idée d’honorer la Palestine se consolide, ajoute les organisateurs, par la programmation de rencontres-débats, centrées sur l’identité palestinienne, la résistance de son peuple, les crimes de guerre et génocides lâchement commis par l’armée sioniste, ainsi que sur l’engagement littéraire et intellectuel, et cela avec la participation d’intellectuels palestiniens, dont le philosophe et penseur Ahmed El-Barkawi et l’écrivain Adaniya Shibli.

Le 38è Salon international du livre de Tunis accueille des intellectuels et écrivains de Tunisie, d’Italie (invité d’honneur), d’Argentine, du Yémen, de Mauritanie, de Chine et du Koweït, parmi lesquels le romancier algérien Waciny Laredj.

L’Algérie était l’invitée d’honneur de la 34ème session du Salon international du livre de Tunis, qui s’est tenue en 2018.

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La signature de la remise de cette bibliothèque, composée de 808 ouvrages, et qui s’est déroulée au siège de la Fondation Abdelhamid Benbadis, entre dans le cadre de la célébration de la Journée du savoir qui coïncide avec le 84ème anniversaire du décès du pionnier du réformisme en Algérie, cheikh Abdelhamid Benbadis. Le wali de Constantine, Abdelkhalek Sayouda, des membres de la famille Benbadis et de l’Association des Oulémas musulmans algériens ainsi que de représentants de zaouïas, étaient présents lors de cette cérémonie.

Dans une déclaration aux médias, Mohamed Maamoun Al Kacimi Al Hoceini, a indiqué que la remise de cette bibliothèque qui « renferme certains ouvrages datant de l’an 1800, intervient en exécution du testament d’Abdelhak, frère du cheikh Abdelhamid Benbadis, à l’occasion de la Journée du savoir », remerciant, à cette occasion, les autorités locales pour les facilités accordées pour concrétiser de cette initiative.

Il a également affirmé qu’un espace sera équipé pour accueillir la bibliothèque de cheikh Abelhamid Benbadis. Cet espace renfermera, a-t-il ajouté, d’autres manuscrits vieux de deux siècles, assurant qu’il allait œuvrer pour lui donner la place qui lui sied et en faire un monument au service des étudiants, chercheurs et spécialistes.

De son côté, Mme Fouzia Benbadis, nièce de cheikh Abdelhamid Benbadis, a souligné que « cette démarche intervient en exécution du testament de son père cheikh Abdelhak qui soutenait constamment que la bibliothèque de cheikh Abdelhamid Benbadis appartenait au peuple algérien et non pas seulement à la famille ».

Ce trésor, a-t-elle ajouté, « enferme 808 ouvrages dont des manuscrits, des livres et des revues de savants et philosophes de plusieurs pays dont certains imprimés en 1800 ».

Le recteur de « Djamaâ El-Djazaïr » s’est rendu, au début de sa visite, au cimetière de la famille Benbadis dans la commune de Constantine où il a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du pionnier du réformisme algérien et lu la Fatiha du Saint Coran à sa mémoire.

Il a ensuite visité les deux mosquées Sidi Lakhdar et Arbaïne Charif au centre-ville où il a reçu des explications sur l’opération de restauration de ces deux anciens édifices cultuels.

Il a également visité, au niveau de la maison de la culture Malek Haddad, le premier salon national du livre regroupant des exposants de tout le pays avant de prendre part à la cérémonie de distinction des lauréats du 4ème concours national littéraire cheikh Abdelhamid Benbadis.

APS

Dans une conférence de presse tenue à l’hôtel Seybouse international, M. Allal a précisé que « sur ce total de films incluant des longs et courts métrages ainsi que des films documentaires, 46 films participent à la compétition officielle avec en plus des projections spéciales du cinéma palestinien, sur la femme et sur le cinéma méditerranéen « .

Il a également ajouté que  » le festival revient après quatre années d’éclipse avec une nouvelle vision et une forte détermination à en faire une plateforme de découverte des talents et un partenaire de la production de films avec les jeunes cinéastes, assurant que le festival ambitionne de devenir un centre de rayonnement et de promotion du cinéma algérien « .

Reporté de novembre 2023 à avril 2024, le festival verra l’expression de la solidarité avec le peuple palestinien avec un programme intitulé « Viva Palestina » de présentation de sept courts métrages palestiniens à présenter successivement avant l’ouverture de la compétition officielle en présence de stars du cinéma palestinien dont le comédien Kamal Bacha et la cinéaste Najwa Najjar.

Le film italien  » Vers un avenir radieux  » signé en 2023 par le réalisateur Nanni Morreti ouvrira le festival d’Annaba du film méditerranéen qui donnera lieu à la distinction de stars du cinéma algérien et international dont le réalisateur algérien Merzak Allouache et le réalisateur italien Domenico Procacci.

Dans le cadre de la formation, le festival accueillera dans son programme Masterclass des figures artistiques qui relateront leurs parcours dont le musicien compositeur Safy Boutella, le spécialiste des effets spéciaux 3D pour le cinéma Samy Lamouti et le producteur italien Daniele Urciuolo.

Des ateliers de formation aux métiers du cinéma seront également organisés au profit de 70 jeunes et animés par des figures du cinéma.

Au cours de la conférence de presse, la bande d’annonce du festival d’Annaba du film méditerranéen dont le montant total des prix atteint 25.000 dollars dont 15.000 dollars pour la catégorie des longs métrages, 5.000 dollars pour chacune des deux autres catégories des courts métrages et documentaires, a-t-on indiqué.

APS