Décès du journaliste Zoheïr Aberkane: condoléances de la DG de la communication à la Présidence

Décès du journaliste Zoheïr Aberkane: condoléances de la DG de la communication à la Présidence

La Direction générale de la communication à la Présidence de la République a présenté, mercredi, ses condoléances suite au décès du journaliste Zoheïr Aberkane.

« C’est avec une immense tristesse que la Direction générale de la communication à la Présidence de la République a appris la nouvelle du décès du journaliste Zoheïr Aberkane », lit-on dans le message de condoléances.

En cette douloureuse épreuve, la Direction générale de la communication « présente ses sincères condoléances à la famille du défunt et à l’ensemble de la corporation médiatique, priant Allah Tout-Puissant d’accorder au défunt Sa sainte miséricorde et de prêter à ses proches, patience et réconfort. +A Allah nous appartenons, à Lui nous retournons+ ».

L’Algérie condamne l’attaque aérienne contre les locaux du consulat iranien à Damas

L’Algérie condamne l’attaque aérienne contre les locaux du consulat iranien à Damas

L’Algérie a condamné « avec fermeté » l’attaque aérienne ayant ciblé les locaux du consulat iranien à Damas (Syrie), indique mercredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

L’Algérie « dénonce vigoureusement cet acte criminel qui constitue une violation flagrante des lois et des us internationaux relatifs à l’inviolabilité des missions diplomatiques et consulaires, en plus d’être une grave atteinte à la souveraineté de la République arabe syrienne, pays frère », lit-on dans le communiqué.

Dans ce contexte, l’Algérie « présente ses sincères condoléances aux familles des victimes, les assurant de sa compassion, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés », selon la même source

Elle réaffirme également  « sa solidarité totale avec la République islamique d’Iran ainsi qu’avec la République arabe syrienne face à cette ignoble agression, qui risque d’entraîner une escalade de la situation et d’exacerber l’insécurité et l’instabilité dans la région tout entière », conclut le communiqué.

Attaf reçoit un appel téléphonique du Représentant spécial du SG de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel

Attaf reçoit un appel téléphonique du Représentant spécial du SG de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a reçu, mercredi, un appel téléphonique du Représentant spécial du Secrétaire général (SG) des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simao, indique un communiqué du ministère.

A cette occasion, les deux parties ont procédé à un échange de vues et d’analyses concernant les développements de la situation dans la région sahélo-saharienne, précise le communiqué.

Les deux responsables ont également passé en revue « les voies et perspectives de renforcement de la coordination entre l’Algérie et l’Organisation des Nations unies, en vue de contribuer à relever les défis communs auxquels sont confrontés les Etats et les peuples de la région dans les domaines politique, économique, de développement et sécuritaire », conclut le communiqué.

Coopération algéro-chinoise : Une délégation de la province de Shaanxi séjourne à Alger

Coopération algéro-chinoise : Une délégation de la province de Shaanxi séjourne à Alger

Une délégation du gouvernement de la province de Shaanxi séjourne depuis quelques jours à Alger pour explorer des projets de coopération et de partenariat entre l’Algérie et la Chine, profitant de la dynamique créée par la visite effectuée, en juillet dernier en Chine, par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et sa rencontre avec le président chinois, M. Xi Jinping.

 

La visite de la délégation chinoise a pour objectif « de mettre en œuvre le consensus important » entre les chefs d’Etat des deux pays afin « de renforcer davantage les échanges et la coopération avec l’Algérie au niveau local », et de permettre à la coopération bilatérale « d’atteindre de nouveaux résultats », a déclaré le Secrétaire du comité politique et juridique du Parti communiste chinois de cette province, Liu Qiang, lors d’une conférence de presse, organisée au siège de l’ambassade de Chine à Alger.

M. Liu Qiang a également rappelé les relations historiques entre l’Algérie et la Chine, liées par un partenariat stratégique global, et un engagement des présidents des deux pays « à approfondir la coopération dans le cadre de la vision d’une +Nouvelle Algérie+ et de l’initiative +la Ceinture et la Route+ » notamment dans les domaines de la construction automobile, l’aérospatiale, l’agriculture, la culture et du tourisme.

L’Algérie et la Chine « sont engagées dans une coopération mutuellement bénéfique dans de nombreux domaines et sont devenus des partenaires stratégiques », a souligné le responsable chinois, en appelant les hommes d’affaires et les industriels algériens à créer des projets de coopération et à nouer des partenariats dans cette province, jadis point de départ de Route de la soie.

Située au centre de la Chine, cette province possède de grandes ressources agricoles, une industrie agroalimentaire moderne et une université spécialisée dans la recherche agricole.

Un des principaux berceaux de la civilisation chinoise, Shaanxi est un véritable pôle de la recherche scientifique et technologique, avec plus de 110 établissements d’enseignement supérieur, plus de 1.500 institutions de recherche scientifique de différents types, qui ont facilité l’émergence d’une véritable industrie de la haute technologie.

Elle accueille aussi des expositions de marque telles que l’Exposition internationale de la route de la soie, le Forum économique euro-asiatique, la Foire des hautes technologies agricoles et la Conférence mondiale des entrepreneurs du Shaanxi.

La délégation chinoise, en visite en Algérie, mise sur l’exploitation de ces atouts pour créer des opportunités d’affaires au profit des deux pays à travers un partenariat gagnant-gagnant.

 

Mohamed Yacine Lounici, lauréat du 1er Prix au 13e Festival de la chanson chaâbie

Mohamed Yacine Lounici, lauréat du 1er Prix au 13e Festival de la chanson chaâbie

Le chanteur Mohamed Yacine Lounici de Ain Defla a été distingué, lundi à Alger, du 1er Prix au 13e Festival culturel national de la chanson chaâbie, en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, accompagnée de plusieurs invités de marque.

A l’Auditorium Moufdi-Zakaria à Kouba, les deuxième et troisième prix ont été décernés à la Jeune chanteuse, Marwa Larabi de Blida et à Belkacem Kadri de Bejaia, alors que le prix du Jury a été obtenu par la jeune, Sabriya Bouadjedj de Mostaganem.

Soraya Mouloudji était accompagnée du Commissaire de la 13e édition de ce festival, Abdelkader Bendemache, du président du Conseil national des Droits de l’Homme, Abdelmadjid Zaâlani, de directeurs d’Institutions culturelles sous tutelle, ainsi que de grande figures de la Chanson chaâbie, à l’instar de H’cissen Saadi, ainsi que d’autres, à qui le festival a rendu hommage, Abderrahmane El Kobbi et Mehdi Tamache notamment.

La ministre de la Culture et des Arts a d’abord, fait part, lors d’un point de presse, de « son bonheur » d’assister à la clôture du 13e Festival culturel national de la Chanson chaâbie, qui, a-t-elle noté avec satisfaction, « a pris lors de cette édition, la forme d’un concours national ».

Soraya Mouloudji a fait savoir que les quatre lauréats de ce festival « bénéficieront de la possibilité d’enregistrer leurs premiers albums, après avoir été encadrés, avec les treize autres candidats en lice pour le podium, dans des ateliers de formation ».

« Ce festival, a poursuivi la ministre, a également été couronné par la parution d’une précieuse publication contenant les poésies du Melhoun des deux dernières éditions de ce festival ».

Présidé par Mustapha Bouafia, le jury, composé notamment de Khaled Yacine Chahlal, Sid Ali Driss, Abdelkader Rezkellah et Nacer Mokdad, a relevé l’ »équivalence des niveaux » des candidats, expliquant que l’évaluation a tenu compte de sept critères parmi lesquels, l’originalité, la justesse et la bonne diction dans l’interprétation du texte (qcid), la créativité et la précision dans les ornements, ainsi que la maitrise mélodique et rythmique du texte.

Le nombreux public de l’Auditorium du palais de la Culture Moufdi-Zakaria, où le festival a élu domicile depuis le 28 mars dernier, a eu droit à une soirée pleine, avec une programmation variée, entre concerts de chants, projections vidéo, hommages aux grandes figures de la chanson chaâbie, déclamation de poésie du Melhoun et proclamation des résultats.

Soutenu par un orchestre d’une quinzaine de musiciens professionnels dirigé par le grand maestro El Hadi El Anka, le lauréat de ce 13e festival, Mohamed Yacine Lounici est remonté sur scène pour reprendre, avec une voix présente et étoffée, le répertoire qu’il avait choisi pour concourir à cette édition.

Ouverte dans la solennité, avec la diffusion de l’Hymne national algérien, suivi par un court documentaire sur la résilience du peuple palestinien à Ghaza notamment, contre la barbarie de l’armée d’occupation sioniste, la cérémonie de clôture de ce 13e festival, a ensuite, vu l’ensemble des candidats au podium s’investir en chorale pour interpréter à l’unisson, « Nahdilek rouhi ou mali ya Ardh Filastine » de Mohamed El Badji (1933-2003).

Très applaudi par le public pour la qualité de son interprétation et félicité par Soraya Mouloudji qui lui a remis une distinction honorifique, Lamine Sadi, avait brillamment interprété, « Nari ou kerah’ti », « Ma rit fel’mlah b’halou », « El horm ya R’soul Allah » et de conclure en apothéose avec « Ferhi ya Rabbi ».

Les parcours prolifiques des cheikhs, Mehdi Tamache, Kamel Bourdib et Abderrahmane El Kobbi, à qui la ministre a rendu hommage et remis des distinctions honorifiques, ont été rappelés dans de courts documentaires filmés, interférés par un rappel en musique d’une partie de l’œuvre du « Cardinal » de la chanson chaâbie, El Hadj M’Hamed El Anka, et la déclamation de Djamel Fodhil, poète du Melhoun, de l’une de ses poésies.

Laissant le meilleure pour la fin, Hçissen Saadi, soutenu sur la piste de danse par son petit-fils Hani Amer Slimani (7 ans) qui donnait la réplique au petit Baraâ Bermak (6 ans), a enflammé la salle à l’issue de cette soirée de clôture, avec un « ton ankaoui » des plus authentiques.

Le projet de Djamâa El Djazaïr œuvre à incarner la diplomatie religieuse et culturelle de l’Algérie

Le projet de Djamâa El Djazaïr œuvre à incarner la diplomatie religieuse et culturelle de l’Algérie

Le recteur de Djamaa El Djazaïr, Cheikh Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini, a affirmé, lundi à Alger, que « le projet de Djamâa El Djazaïr oeuvre à incarner la diplomatie religieuse et culturelle de l’Algérie avec ses nobles objectifs ».

Cette déclaration est intervenue lors de la clôture du Forum de la pensée culturelle islamique, organisé au Centre culturel de Djamâa El Djazaïr, en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji.

A ce propos, Cheikh Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini a rappelé que « le décret régissant le rectorat de Djamâa El Djazaïr prévoit et évoque cette diplomatie religieuse et culturelle qui a pour objectif le renforcement des liens de fraternité et de coopération entre les pays voisins et africains notamment, en concrétisation des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».

Le renforcement des liens de fraternité et de coopération tend également « à réaliser les intérêts de ces peuples et à contribuer à la promotion de leur vie et de leur situation matérielle et morale », a-t-il expliqué.

La mosquée, à travers ses structures à l’image du Centre culturel, du centre de recherche en sciences religieuses et du dialogue des civilisations, l’Ecole supérieure des sciences islamiques « Dar El Quran » et la bibliothèque, « s’attèle à concrétiser ces objectifs », a-t-il relevé.

Pour sa part, Mme Mouloudji a souligné « les efforts colossaux consentis par le président de la République pour réaliser le développement en Afrique et contribuer à la stabilité de ses pays et à la lutte contre la violence et le terrorisme, d’où l’intérêt majeur porté à la composante religieuse et culturelle des Africains, notamment le soufisme ».

Et de poursuivre qu’il s’agit également de s’intéresser de près aux doctrines Kadiria, Tidjania, Senoucia et Rahmania, saluant la clairvoyance et la perspicacité de la diplomate algérienne sur les plans politique, religieux et culturel.

« On pourrait considérer le patrimoine malékite, achaarite et soufi comme une voie commune avec les Africains, à travers les routes commerciales historiques et la chefferie traditionnelle, représentée notamment par les grands chouyoukh soufis d’Algérie, aussi bien les fondateurs que leurs disciples ou leurs descendants », a-t-elle soutenu, soulignant que le dénominateur commun spirituel et symbolique constitue un élément essentiel dans le développement de la coopération.

La chefferie soufie algérienne, a poursuivi Mme Mouloudji, est à même de s’ériger en force dans la résolution des conflits, le traitement des crises économiques, des risques environnementaux, de la migration, de l’extrémisme, du terrorisme et de la pauvreté, appelant à investir dans de nouvelles méthodes diplomatiques, en recourant à la chefferie religieuse algérienne.

Lors de cette conférence de clôture, une convention-cadre de coopération a été signée entre le ministère et le rectorat de Djamaâ El Djazaïr, par la ministre de la Culture et des Arts et le recteur de Djamaâ El Djazaïr, qui a pour but d’assurer un accompagnement par les établissements du secteur de la Culture au profit de cet édifice culturel et religieux, dans plusieurs domaines liés à la pensée, au livre, au patrimoine culturel et à l’activité littéraire.

Organisée sous le thème « Les valeurs diplomatiques culturelles et religieuses », cette conférence a été réhaussée par la participation de plusieurs chercheurs universitaires, à l’instar du directeur de l’Université d’Alger 2, Rahmani Saïd, qui a présenté une communication intitulée « Les valeurs religieuses et leur rôle dans la communication socioculturelle entre les peuples ».

Pour l’intervenant, « la connaissance mutuelle entre les peuples, les cultures et les religions est la seule voie à même d’éliminer les obstacles qui se dressent face à un système de valeurs commun, d’autant plus que l’Homme vit aujourd’hui une crise de valeurs et d’éthique, dans le contexte des progrès technologiques effrénés ».

De son côté, Boulaghras Abdelouahab, du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC), a indiqué dans sa communication intitulée « Valeurs humaines dans le discours soufi, retour à l’expérience algérienne », que le discours soufi algérien « prône les valeurs humaines ». Il a évoqué le rôle de l’Emir Abdelkader dans la diffusion des valeurs humaines dans le monde, ainsi que le rôle des confréries soufies dans la diffusion de l’Islam en Afrique.

Le secrétaire général de la Ligue des Oulémas, prêcheurs et imams du Sahel (LOPIS), Lekhemissi Bezzaz qui a présidé cette conférence, a mis en avant dans une allocution sur « La diplomatie religieuse », « l’importance de la dimension religieuse dans le rapprochement entre les peuples et les Etats » et aussi « dans la résolution des conflits internationaux ».

Et de relever que l’Algérie « dispose de composantes spirituelles et de legs historique et scientifique qui l’habilitent à jouer un rôle de premier plan, notamment dans l’espace africain ».

La 3e édition du Forum de la pensée culturelle islamique s’est ouverte le 12 mars, à l’occasion du mois de Ramadhan, et ce sous l’égide de Mme Mouloudji, et en coordination avec Djamaâ El Djazair.

Des questions culturelles et intellectuelles de dimension spirituelle ont été évoquées à ce Forum, en se focalisant sur « les valeurs civilisationnelles et les enjeux d’avenir ».