OPEP: le rôle du pétrole reste prépondérant dans le développement

OPEP: le rôle du pétrole reste prépondérant dans le développement

Le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) Haithem Al Gheith a mis en évidence le rôle prépondérant du pétrole dans le développement socio-économique de l’humanité aujourd’hui et à l’avenir, assurant que, face aux appels à l’arrêt des nouveaux projets pétroliers et gaziers, l’industrie pétrolière est déjà proactive à l’importance de réduire son impact climatique.

Dans un message publié sur le site web de l’organisation, intitulé « si le pétrole disparaissait demain », M. Al Gheith a énuméré les conséquences d’un scénario dans lequel le pétrole arriverait à disparaitre, ajoutant que « bien évidemment, tout le monde veut voir les émissions de gaz à effet de serre réduites. L’OPEP estime que les solutions technologiques et les améliorations d’efficacité peuvent jouer un rôle vital. L’industrie pétrolière est déjà proactive à cet égard ».

« Il est crucial que nous appréhendions tous les innombrables avantages que le pétrole, et les produits pétroliers qui en découlent, continuent à fournir à notre civilisation », a écrit le secrétaire général de l’organisation pétrolière, affirmant que « nous devons être prudents de ne pas mettre le présent en danger sous prétexte de sauver le futur ».

Insistant sur la place importante du pétrole dans l’avenir du développement dans le monde dans divers secteurs y compris dans les énergies vertes le secrétaire général de l’OPEP a affirmé que « si le pétrole disparaissait demain, l’industrie des énergies renouvelables serait impactée. La fibre de verre, la résine ou le plastique nécessaires à la construction de la plupart des éoliennes disparaîtraient ».

Aussi, a-t-il ajouté « l’éthylène utilisé dans la production de panneaux solaires disparaîtrait également. La plupart des engins miniers gros camions, foreuses rotatives et perceuses, nécessaires pour extraire les minéraux critiques sur lesquels dépendent la production de centrales solaires photovoltaïques, de parcs éoliens et de véhicules électriques, deviendraient immobiles ».

Dans le cas d’un tel scénario, des millions d’emplois seraient perdus, les recettes fiscales seraient épuisées, la production industrielle serait freinée, la croissance économique reculerait et le sort des personnes en situation de précarité énergétique s’aggraverait, a-t-il encore mis en garde.

« Si le pétrole disparaissait demain, la production alimentaire serait dévastée. De nombreux véhicules nécessaires à l’agriculture – tracteurs, faucheuses, moissonneuses-batteuses, enrubanneuses, pulvérisateurs et semoirs – cesseraient de fonctionner ». De plus, écrit-t-il, « les emballages nécessaires au stockage et à la conservation des aliments ne seraient pas disponibles. Il est important de noter que le coke, un sous-produit du raffinage du pétrole, est utilisé comme matière première dans la fabrication d’engrais synthétiques, qui jouent un rôle primordial dans l’augmentation des rendements des cultures. Par conséquent, des pénuries des produits alimentaires s’ensuivraient ».

Pour le secrétaire général de l’OPEP « si le pétrole disparaissait demain, cela serait une catastrophe générale pour les services de santé. Le personnel manquerait de mobilité et la chaine d’approvisionnent serait bloquée. Au-delà du transport, le pétrole constitue une matière première incontournable pour les produits pharmaceutiques, les plastiques et les fournitures médicales ».

Le pétrole constitue aussi un élément essentiel dans la synthèse chimique qui crée l’aspirine comme avec le benzène. Ce dernier est converti en phénol, qui à son tour est transformé en acide salicylique. Celui-ci est ensuite transformé en acide acétylsalicylique, que le monde connaît sous le nom d’aspirine, a-t-il fait valoir, affirmant qu’il est « difficile d’imaginer un hôpital moderne sans cette gamme de produits essentiels dérivés du pétrole ».

Transport tous modes confondus, bâtiment, routes, détergents, produits énergétiques et équipements utilisés dans la recherche médicale sont autant de secteurs et produits qui, sans le pétrole ou ses dérivés, seraient tout simplement compromis, avec comme conséquence la perte de millions d’emplois, l’épuisement des recettes fiscales, le recul de la croissance économique et le sort des personnes en situation de précarité énergétique s’aggraverait.

Assurances : l’Algérie a les atouts pour être parmi les leaders dans la région MENA

Assurances : l’Algérie a les atouts pour être parmi les leaders dans la région MENA

Le secteur des assurances en Algérie pourrait devenir l’un des marchés leaders dans la région Moyen Orient et Afrique du Nord (MENA), compte tenu notamment de la diversité des acteurs du marché, souligne la revue Middle East insurance review.

« Le secteur des assurances en Algérie possède des éléments forts qui pourraient l’aider à devenir l’un des marchés leaders au sein de la région MENA. La diversité des acteurs est un facteur dans le développement du marché, malgré des défis majeurs », indique ce mensuel international spécialisé, qui a consacré un dossier au secteur des assurances en Algérie.

Cette publication a précisé, dans ce sens, que le marché présentait des signaux d’évolution positifs pour l’avenir, dont le projet de loi sur les assurances actuellement en cours de finalisation, et que le secteur, qui a clôturé l’année 2023 avec un chiffre d’affaires de 168,4 milliards de DA (+2,6%), continuera encore de croître.

« L’industrie des assurances en Algérie continuera de croître, bénéficiant de la démographie du pays et de sa population jeune. Disposer d’une industrie de l’assurance active avec divers produits et structures de propriété est un autre facteur important qui encouragerait les acteurs à innover et à développer des offres pour répondre aux besoins des clients », lit-on dans cette publication.

Quant au nouveau cadre juridique régissant le secteur, il devra introduire une actualisation de la réglementation actuelle pour faire face aux derniers développements du secteur, et « posera les bases pour la création d’une autorité de régulation indépendante pour le secteur, une étape qui propulsera le secteur ».

Ce projet de loi  « est considéré comme l’une des réformes économiques les plus importantes qui contribueront au développement économique du pays « , assure la publication, citant la Pdg de Cash Assurances, Wided Belhouchet.

Elle précise que l’autorité de régulation devra renforcer la gouvernance des activités d’assurance ce qui contribuerait à créer un écosystème permettant une concurrence saine.

Relevant l’importance de la branche assurances de personnes (environ 10% de parts de marché), la revue relève aussi que parmi les facteurs de soutien est le fait que les compagnies privées d’assurance vie « investissent massivement » dans le digital pour ouvrir de nouveaux marchés et atteindre des segments de clientèles sous-exploités.

De plus, lit-on, l’émergence des assurances takaful est un autre élément d’appui au marché et devrait augmenter sa couverture en attirant de nouveaux clients qui évitaient auparavant les assurances classiques.

La bonne tenue du marché des assurances en Algérie a eu un effet d’entrainement sur l’activité de réassurance, a relevé pour sa part le Pdg de la Compagnie centrale de réassurance (CCR) Abdellah Benseidi, interviewé par la revue.

« Dans le cas de l’Algérie, la croissance observée dans l’assurance directe a conduit à une demande accrue de couverture de réassurance, car les assureurs cherchent à gérer de manière plus efficace leur exposition au risque », ce qui a entraîné des changements sur le marché de la réassurance en Algérie en termes de demande, de dynamique des prix et de pratiques de souscription, en réponse aux conditions évolutives sur le marché de l’assurance directe, a-t-il fait observer.

Le même responsable a également insisté sur le fait que la technologie et la numérisation transforment l’écosystème de l’assurance en permettant aux assureurs de répondre aux besoins des clients, d’améliorer l’efficacité et de stimuler l’innovation.

Mémorandum d’entente entre Algeria venture et la société suisse Roche Algérie

Mémorandum d’entente entre Algeria venture et la société suisse Roche Algérie

 L’accélérateur public de start-up Algeria venture et la société suisse spécialisée dans le diagnostic et la biotechnologie Roche Algérie ont signé, mercredi à Alger, un mémorandum d’entente en vue de soutenir les start-ups algériennes activant dans le secteur de la santé et des technologies médicales.

Cet accord a été paraphé par Sid Ali Zerrouki directeur général d’Algeria Venture, et du côté de la société suisse le directeur général de Roche Algérie Khalil Kadaoui, en présence du ministre de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises Yacine El Mahdi Oualid.

Il s’agit pour les deux parties a travers ce partenariat de soutenir et d’encadrer les startups opérant dans le domaine de la santé en leur fournissant l’accès aux ressources, à l’expertise et aux réseaux nécessaires à leur croissance, a-t-on expliqué lors de la cérémonie de signature.

L’objectif est d’accélérer le développement et l’adoption de solutions novatrices proposées par les startups algériennes, améliorant ainsi la vie des patients et la prestation de soins de santé en Algérie, affirme Roche Algérie dans un communiqué remis à la presse en marge de la signature de l’accord.

Dans une allocution prononcée a cette occasion, M. Oualid a souligné que cette coopération entre Algeria venture et « l’un des géants de la biotechnologie dans le monde » s’inscrit dans le cadre de l’innovation ouverte « open innovation » et permet de mettre en place de nouvelles passerelles dans la coopération bilatérale algéro-suisse.

C’est aussi un accord qui entre dans le cadre des mesures mises en place par les pouvoirs publics en vue de soutenir l’innovation et l’entrepreneuriat, surtout celles contenues dans la loi de finances 2024, a-t-il ajouté.

Pour sa part, M. Zerrouki a mis l’accent sur l’importance de ce mémorandum d’entente qui confirme l’engagement de Algeria venture envers l’accompagnement et l’appui des startups algériennes et des porteurs de projets innovants en Algérie dans le sillage de l’amélioration de l’écosystème national de l’entrepreneuriat.

Selon lui, sur la quarantaine de domaines dans lesquels opèrent les startups et les entrepreneurs en Algérie, il existe dix domaines qui relèvent des technologies médicales, objet de cet accord.

De son côté, le directeur général de Roche Algérie a assuré que ce mémorandum d’entente permettra aux startups algériennes qui seront retenues d’apporter des solutions aux problématiques nationales voire mondiales liées à la santé et posées par la société Roche.

« Ce partenariat consiste à soutenir les startups pour mettre leurs idées en pratique pour qu’elles puissent répondre aux besoins des malades notamment dans les domaines thérapeutiques dont Roche a une expertise », citant en ce sens la cancérologie, certaines maladies rares et bientôt l’ophtalmologie, a précisé M. Kadaoui.

A ce titre, Roche Algérie « jouera le rôle de catalyseur pour les startups ayant des solutions et qui pourraient bénéficier d’un soutien financier, ou de mise en réseau avec les experts de Roche en Algérie et à l’étranger », a-t-il fait savoir.

 

La DGI rappelle les avantages fiscaux relatifs aux activités de recherche et d’innovation

La DGI rappelle les avantages fiscaux relatifs aux activités de recherche et d’innovation

La Direction générales des impôts (DGI) a rappelé dans un communiqué, les avantages fiscaux relatifs aux dépenses liées aux activités de recherche et développement et aux activités d’innovation ouverte.

« La DGI porte à la connaissance des contribuables concernés par les activités de recherche et développement au sein de l’entreprise et les activités d’innovation ouverte, que les dispositions de l’article 171 du code des impôts directs et taxes assimilées accordent un avantage fiscal consistant à bénéficier d’une déduction pour les dépenses liées aux activités de recherche et développement et aux activités d’innovation ouverte dans la détermination du résultat fiscal, en sus de la déduction totale ou partielle de ces dépenses (selon la nature des dépenses), appliquée lors de la détermination du résultat comptable », selon le communiqué publié sur le site-web de la DGI.

Elle a précisé, dans ce cadre, que la déduction de ces dépenses du résultat fiscal est effectuée dans une limite de 30% du montant du revenu ou du bénéfice sans dépasser le plafond de 200 millions de dinars, soulignant que les dépenses concernées par la déduction sont celles liées à la recherche et développement au sein de l’entreprise aux programmes d’innovation ouverte, réalisés avec les entreprises disposant du label « Start-up » ou « Incubateur ».

Dans le cas où les dépenses concernent simultanément la recherche et développement et l’innovation ouverte, le montant global de ces dépenses ne peut dépasser 200 millions de dinars, dans la limite de 30% du montant du revenu ou du bénéfice, explique la même source.

Aussi, les dépenses liées aux activités de recherche et développement et aux activités d’innovation ouverte, éligibles à la déduction du bénéfice imposable, sont définies dans l’arrêté conjoint du ministre des Finances, du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, du 9 mai 2023, rappelle la DGI.

Bourse d’Alger: souscription de près de 80% des actions mises en vente par le CPA

Bourse d’Alger: souscription de près de 80% des actions mises en vente par le CPA

Le président de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de la Bourse (COSOB), Youcef Bouzenada a fait état mercredi de la souscription de près de 80% des actions mises en vente par le Crédit populaire d’Algérie (CPA) et ce, dans le cadre de l’introduction de cette banque en Bourse, dont la première phase s’est achevée le 14 mars dernier.

Invité de la radio nationale (Chaine 1), M. Bouzenada a fait savoir que la première phase de la mise en vente des actions du CPA avait permis la souscription de près de 80 % des actions proposées, soit 112 mds da, ce qui reflète « la grande affluence ayant dépassé les attentes ».

Selon le même responsable, près de 70 % de ces actions ont été souscrites par des personnes physiques, ce qui est « très encourageant », ajoutant que la commission vise à élargir les opérations de souscription au grand public.

« Des investisseurs issus de 58 wilayas ont participé à l’opération de souscription aux actions de la banque, ce qui témoigne de l’émergence d’une culture d’investissement en bourse », a-t-il expliqué, soulignant que « plus de 42.000 personnes ont souscrit en peu de temps ».

En revanche, 30% des actions concernées ont été souscrites par des sociétés telles que les compagnies d’assurance, selon M. Bouzenada.

La banque CPA avait lancé le 30 janvier dernier une opération d’ouverture de son capital, après avoir obtenu l’approbation de la COSOB. Elle avait mis en vente 22 millions d’actions ordinaires lors de la première phase, au prix de 2300 da par action.

Deux opérations ultérieures étaient prévues jusqu’à la souscription de 60 millions d’actions, soit à hauteur de 30 % du capital du CPA.

Les délais de l’opération de la première phase ont été prolongés de 15 jours, après que leur clôture était prévue le 28 février, en raison du grand nombre d’investisseurs désirant souscrire aux actions du CPA.

Compte tenu de la forte demande de souscription aux actions du CPA durant la première phase, il a été décidé d’annuler les deuxième et troisième phases de l’opération de souscription, selon le même responsable, qui a précisé que les 20% restants du total des actions proposées, soit 138 milliards de DA, « seront vendus directement sur le marché secondaire ».

L’introduction officielle du CPA à la Bourse d’Alger devrait avoir lieu « la semaine prochaine ou avant la fin du mois de mars en cours », après l’obtention du feu vert de la COSOB.

La capitalisation boursière de la Bourse d’Alger est actuellement d’environ 500 millions usd, mais après l’introduction officielle en bourse du CPA, cette valeur passera à environ 1 milliard usd.

Par ailleurs, les préparatifs sont en cours pour l’introduction en bourse, « cette année », de la Banque de développement local (BDL) à hauteur de 30 % de son capital, a-t-il dit, ajoutant qu’une troisième banque, sans la préciser, sera introduite en bourse en 2024 ou 2025.

 

L’importance de la Haute commission de recours pour l’investisseur soulignée

L’importance de la Haute commission de recours pour l’investisseur soulignée

 Des organisations patronales ont souligné, mardi à Alger, l’importance et le rôle de la Haute commission nationale des recours relatifs à l’investissement, installée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, assurant que cette instance vient conforter l’arsenal juridique et les dispositifs mis en place pour améliorer le climat des affaires et encourager l’investissement en Algérie.

 

Sollicités par l’APS, des présidents d’organisations patronales ont salué l’installation de cette Haute commission par le Président de la République, lundi, affirmant que la création de cette instance vient compléter l’arsenal juridique, rassurer les investisseurs nationaux et étrangers et conforter toutes les mesures prises dans le cadre de la loi n 22-18 relative à l’investissement pour améliorer le climat des affaires en Algérie.

Les mêmes organisations patronales se sont également félicitées de la désignation du directeur de Cabinet à la Présidence de la République, M. Boualem Boualem, en qualité de président de cette instance, estimant qu’il s’agit, à travers cette décision, de « la volonté du Président de la République d’apporter une garantie supplémentaire aux investisseurs et de les rassurer de sa veille personnelle sur ce domaine ».

Dans ce contexte, le vice-président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Abdelouahed Kerrar, a indiqué que cette Commission de recours constitue un « organisme extérieur qui va venir arbitrer » en cas ou des investisseurs considèrent qu' »ils n’ont pas eu accès aux avantages accordés par l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) ».

Saluant la mise en place de cette Haute commission, le vice-président du CREA a expliqué également que cette instance peut aussi intervenir en cas ou des obstacles récurrents sont constatés dans le domaine de l’investissement en vue de faire des propositions aux autorités, entre autres, de révisions des textes qui sont en cours.

« L’investisseur dispose désormais à travers cette Haute commission d’une autre voie de recours par rapport à une éventuelle réponse négative sur son dossier, sachant que cette commission importante est placée sous la tutelle de la Présidence de la République », a soutenu également M. Kerrar, en ajoutant que l’investisseur a aussi la possibilité de défendre son dossier devant cette haute commission.

De son côté, le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Rahmoune Zergoune, a estimé que « la Haute commission va encourager l’investissement et rassurer les opérateurs nationaux et étrangers », assurant qu’elle est appelée à prendre en charge de nombreuses questions en lien avec l’investissement.

« C’est une très bonne initiative qui démontre l’intérêt du Président de la République à prendre en main les préoccupations des investisseurs », a fait observer encore M. Zergoune, se félicitant de la désignation du directeur de cabinet de la Présidence de la République à la tête de cette commission.

Le président de la CAPC a mis en avant, en outre, « l’impact positif qu’aura cette Haute commission sur le climat des affaires en Algérie, en notant qu’elle interviendra pour jouer le rôle de contrôle et de suivi de tous les intervenants au sein des structures, administrations et fonds d’investissements, et qui sont appelés, selon lui, à mieux prendre en charge les préoccupations des opérateurs économiques ».

Pour sa part, le président de l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), Charf Eddine Amara, a estimé que l’installation de la Haute commission nationale des recours relatifs à l’investissement confirme la volonté et la foi du Président de la République envers les investisseurs et son souci de leur offrir la protection nécessaire.

« La création de cette commission était prévue par la loi n 22-18 relative à l’investissement. Son installation par le Président de la République constitue une garantie supplémentaire accordée aux investisseurs », a indiqué M. Amara, tout en rappelant que « le Président de la République s’était engagé, lors de toutes ses interventions, à lutter contre la bureaucratie et à améliorer le climat d’investissement, et surtout d’assurer le maximum de garanties aux investisseurs ».

Selon le président de l’UNEP, l’installation de cette haute commission vient aussi conforter tout le dispositif et l’arsenal juridique prévus dans le cadre de la loi 22-18. Tout en se félicitant de la création de cette Haute commission auprès la Présidence de la République, M. Amara a soutenu que « ceci reflète l’importance qu’accorde le Président de la République au rôle de cette commission et de son travail pour rassurer les investisseurs ».

« La mise en place de cette commission est aussi une mesure d’incitation à l’investissement qui vient s’ajouter aux autres incitations et garanties accordées aux investisseurs », a-t-il fait observer.

Par ailleurs, le président de l’UNEP a salué également le fait que les membres qui font partie de cette commission soient issus de professions de loi, notamment des magistrats et des juristes.

Prévue par les dispositions de la loi n 22-18 du 24 juillet 2022 relative à l’investissement, la Haute commission nationale des recours liés à l’investissement est définie par le décret présidentiel n 22-296 datant du 4 septembre 2022, fixant sa composition et son fonctionnement, comme « l’instance supérieure chargée de statuer sur les recours introduits par les investisseurs s’estimant lésés au titre de l’application des dispositions de la loi relative à l’investissement ».