Soirée chaâbi avec Hakim El Ankis et Rafik Amari

Soirée chaâbi avec Hakim El Ankis et Rafik Amari

Une soirée musicale châabi, animée mercredi soir à Alger, par Hakim El Ankis et Rafik Amari, deux interprètes de ce genre classique algérien très populaire, a marqué l’ouverture du programme artistique pour le mois du ramadhan de l’Office Riadh El Feth (OREF).

Devant un public peu nombreux pour cette première soirée de ce programme spécial ramadhan qui se poursuit jusqu’au 5 avril à la salle Ibn Zeydoun de l’Oref, Rafik Amari et Hakim El Ankis, digne héritier de l’art de son père Boudjemâa El Ankis, se sont succédé sur la scène, pour revisiter des pièces célèbres du chaâbi.

Accompagnés par un orchestre de musiciens professionnels, les artistes ont interprété, tour à tour, durant deux heures de temps, des pièces aux titres évocateurs puisées du répertoire chaâbi.

Ouvrant le bal de cette soirée, l’interprète Rafik Amari, a gratifié le public de titres puisés dans le répertoire musical algérien, en alternant entre la chansonnette et « madih », chants de louange au Prophète Mohamed (Qsssl) qui accompagne traditionnellement les soirées du ramadhan.

L’artiste a revisité, à l’occasion, des chants du célèbre chantre de la poésie populaire algérienne dite « Melhoun », Lakhdar Benkhlouf, en plus de ses propres compositions aux arrangements « créatifs ».

Hakim El Ankis, autre nom populaire de la scène chaâbi, a pour sa part, revisité des œuvres de son père, reprises par de grands interprètes du genre, notamment « Hlal ramdan » (Lune du ramadhan), « Oh ya ntiya » et « Menhou li blak ya lalla », exécutée sur une cadence « beroulai », suscitant émerveillement et enthousiasme chez le public.

L’Oref a programmé jusqu’au 5 avril prochain, plusieurs spectacles en hommage à des figures du genre disparues, animés par des interprètes et figures du chaâbi comme Mourad Djaafri, Abdelkader Chaou et Kamel Aziz aux cotés d’autres jeunes interprètes connus de la scène musicale à l’image de Tarik Ayad.

Radio algérienne : « Nuits des idées », un riche programme de conférences et d’activités culturelles

Radio algérienne : « Nuits des idées », un riche programme de conférences et d’activités culturelles

La Radio algérienne a prévu, tout au long du mois de Ramadhan, un riche programme de conférences et d’activités culturelles intitulé « Nuits des idées » en vue de contribuer à la dynamisation de la scène culturelle durant le mois sacré, indique mercredi un communiqué de cet établissement.

Dans le cadre de la dynamisation de la scène culturelle durant le Ramadhan, la Radio algérienne a prévu un riche programme de conférences et d’activités culturelles intitulé « Nuits des idées », qui sera « mis en œuvre par les chaînes nationales et thématiques au niveau de l’auditorium Aïssa-Messaoudi et les stations régionales au niveau de divers espaces culturels et religieux, en collaboration avec les instances locales », précise le communiqué.

La première activité prévue à ce titre, une conférence littéraire organisée par Radio Culture sous le thème « Mahmoud Darwich en Algérie », aura lieu mercredi à partir de 22h à l’auditorium Aïssa-Messaoudi. Cette conférence traitant du lien affectif de ce grand poète palestinien avec l’Algérie et de son influence sur ses œuvres sera animée par Dr Mechri Benkhelifa, les poètes algériens Bouzid Harzallah et Brahim Seddiki et le poète palestinien Raed Naji.

En reconnaissance du message religieux et civilisationnel de Djamaâ El-Djazaïr dans la diffusion des valeurs de modération et de juste milieu qui sous-tendent le référent algérien, la Chaîne I a programmé pour la soirée du vendredi 5 Ramadhan une conférence sur « Djamaâ El-Djazaïr, lieu de rayonnement religieux et culturel au service de la modération et du juste milieu », avec la participation de professeurs et de cadres de cet édifice.

A l’occasion du 17e anniversaire de sa création, Radio Algérie Internationale organisera, dans la soirée du 9 Ramadhan, un événement spécial suivi d’une table-ronde sur le thème « Palestine : de l’Intifada au Déluge d’Al-Aqsa ».

Dans la soirée du 14 Ramadhan, Radio Coran organisera à l’auditorium Aïssa-Messaoudi une conférence sur « Le legs de la patrie : entre charia, loi et coutume ». Elle sera animée par des cheikhs et des professeurs, dont Dr Boumediene Bouzid et cheikh Moussa Azouni.

La Chaîne II prévoit, dans la soirée du 17 Ramadhan, l’organisation d’un espace de débat autour du patrimoine, du tourisme et de l’artisanat.

La Radio JIL FM organisera, dans la soirée du 23 Ramadhan, une conférence sous le thème « La jeunesse et les idées positives ».

La Chaîne III a, quant à elle, prévu une soirée artistique en solidarité avec le peuple palestinien, le 19 Ramadhan.

Ces conférences seront ouvertes au public et retransmises par les radios organisatrices et les stations régionales.

Par ailleurs, des activités intellectuelles, culturelles et artistiques sont prévues dans plusieurs wilayas à l’initiative des radios régionales, en collaboration avec les instances culturelles et religieuses locales.

Festival « Urar Lkhalat »: la troupe « Tighri Idourar » d’Illilten décroche le 1er prix de la 2e édition

Festival « Urar Lkhalat »: la troupe « Tighri Idourar » d’Illilten décroche le 1er prix de la 2e édition

TIZI-OUZOU – La troupe de chant traditionnel « Tighri Idourar » du village Ath Adella dans la commune d’Illilten, à l’extrême sud-est de Tizi-Ouzou, a remporté mercredi le premier prix de la deuxième édition festival du chant populaire féminin « Urar Lkhalat ».

Le deuxième prix de cette nouvelle édition organisée en hommage à la figure de la résistance populaire contre le colonialisme français, Lalla Fadhma n’Soumeur, a été décroché par la troupe « Tunaruz » du village Bouidel, dans la commune d’Iferhounene, et le 3e à la troupe « Yessis n’Ath Argane » du village Ath Argane dans la commune Agouni Gueghrane.

La troupe arrivée en 4e position a décroché le prix spécial du jury qui l’a attribué pour récompenser « l’excellente performance de ce groupe de femmes qui a présenté un travail élaboré », selon les membres du jury.

Il s’agit de la chorale « Agraw n’Tlawin » du village Takoucht dans la commune de Bouzguene, lauréate du premier prix de la première édition et qui a réussi à impressionner le jury par ses interprétations.

La directrice de la culture et des arts, Nabila Goumeziane, a salué la persévérance des femmes de cette troupe.

« C’est une troupe qui se maintient et qui fait dans l’excellence », a-t-elle dit, en soulignant que le prix spécial du jury pour cette édition porte le nom d’une des pionnières d’Urar lkhalat à la chaine II de la radio nationale, Lla Yamina.

Les troupes ayant décroché le 1er prix et le prix spécial du jury auront comme récompense l’enregistrement gratuit d’un chant avec réalisation d’un clip, a indiqué la même responsable.

A noter que ce concours a récompensé 10 troupes. Les 5e, 6e et 7e prix ont été décrochés respectivement et dans l’ordre par les troupes féminines « Lkhalat n’Taftilt  » d’Ath Aissi dans la commune d’Yakourene, « Tiftilin n’Ath Ighil n’Tazibba » de Bouzguene et « Tigjdit  » de Takhlidjt dans la commune d’Abi Youcef.

Les 8e, 9e et 10e places sont revenues, dans l’ordre, aux troupes « Tifirelas Umeqyas » de Taksebt, commune de Tigzirt, « Tilleli  » de Tizit, commune d’Illilten, et « Urar Lkhalat  » du village Arvi, commune d’Iflissen.

Les 15 troupes non lauréates ont été aussi honorées pour leur participation et leurs efforts à préserver et à transmettre ce patrimoine culturel, qu’est le chant traditionnel, a noté Mme Goumeziane.

Organisée par la direction de la culture et des arts afin de promouvoir et de préserver ce patrimoine ancestral, cette nouvelle édition a mis en compétition 25 troupes féminine de différents villages de la wilaya et même de la ville de Tizi-Ouzou qui a constitué une troupe « Tifirelass Idourar ».

Un jury composé de l’auteur-compositeur et chanteur Hocine Ouahioune, du professeur d’éducation artistique, musicien et animateur de l’atelier guitare à la maison de la culture Mouloud Mammeri, Djamel Hoceini, ainsi que de la chanteuse et animatrice de l’Atelier « Urar Lkhalat  » au même établissement culturel, Sadia Iddir, a eu la tâche d’évaluer les troupes participantes.

A noter que la cérémonie de clôture de cette manifestation organisée dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme (8 mars), a été marquée par une ambiance festive grâce à l’animation assurée par les dames épanouies des troupes participantes qui ont mis le feu à la scène avec leurs chants, youyous et beaux pas de danse traditionnelle.

APS

Le HCLA célèbre le 25e anniversaire de la création de la revue de la langue arabe

Le HCLA célèbre le 25e anniversaire de la création de la revue de la langue arabe

ALGER- Le Haut Conseil de la langue arabe (HCLA) a célébré, mercredi à Alger, le jubilé d’argent de la création de la revue de la langue arabe dédiée aux aspects scientifique, culturel et intellectuel de la langue arabe.

La cérémonie de ce jubilé d’argent célébrant 25 ans de recherche linguistique en Algérie (mars 1999-mars 2024) a été présidée par le président du Haut Conseil de la langue arabe, Salah Belaid, en présence du président de l’Académie algérienne de la langue arabe (AALA), Cherif Meribai, et de linguistes de différentes universités du pays.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Belaid a précisé que cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée arabe de la langue arabe (1er mars), « est l’occasion de mettre en avant l’apport et les efforts des présidents successifs du HCLA, à l’instar d’Abdelmalek Mortadh et de Mohamed Larbi Ould Khelifa, pour la création, le développement et l’essor de cette revue ».

Créée en mars 1999, cette revue scientifique gratuite, qui en est à son 64e numéro, s’intéresse aux questions de la langue arabe et à ses aspects scientifique, culturel et intellectuel, a fait savoir M. Belaid.

« Elle œuvre au développement et à la promotion de la langue arabe dans tous les domaines à travers la publication de recherches en langue arabe sur la linguistique, la littérature, la critique et la culture », a-t-il poursuivi.

Il a, par ailleurs, salué les efforts des enseignants-chercheurs algériens qui enrichissent la langue arabe à travers leurs recherches dans différentes spécialités, se félicitant des relations de coopération avec les pays arabes en la matière.

Dans leurs interventions, les participants ont mis en exergue le parcours de publication de cette revue et son rôle au service de la langue arabe.

APS

Bouira rend hommage à l’artiste plasticien Arezki Larbi

Bouira rend hommage à l’artiste plasticien Arezki Larbi

BOUIRA – Un vibrant hommage a été rendu au défunt artiste plasticien, scénographe et cinéaste, Arezki Larbi, lors d’une cérémonie tenue à la maison de la culture Ali Zaâmoum à Bouira, en présence des autorités locales de la wilaya, de sa famille et beaucoup de ses amis, dont des artistes.

« Cette rencontre se veut un hommage au défunt artiste Arezki Larbi, qui est connu à l’échelle nationale et même internationale grâce à ses œuvres artistiques et cinématographiques. Aujourd’hui nous sommes venus pour lui rendre un vibrant hommage 40 jours après sa mort. Arezki Larbi était un artiste qui aimait beaucoup l’authenticité et la perfection artistique », a témoigné son frère Rachid Larbi.

Pour sa part, Arezki Tahar, un des amis du défunt, a cité les « valeurs nobles » dont jouissait cet artiste, qui, a-t-il dit, « aimait beaucoup l’art en général, et qui a beaucoup travaillé comme scénographe, décorateur et habilleur dans la réalisation des courts et longs métrages ».

 

 

Né en 1955 à Ath Laâziz (Nord-est de Bouira), feu Arezki Larbi était connu pour ses créations dans divers domaines artistiques (arts plastiques, cinéma, théâtre). Il avait entamé sa carrière dans les années 80 en tant qu’artiste plasticien avant d’embrasser les univers du théâtre et du cinéma, cumulant plus de 40 ans de carrière en la matière.

En 1982, le défunt a obtenu son diplôme de l’Ecole des beaux-arts d’Alger, avant de participer aux différentes expositions individuelles et collectives en Algérie et à l’étranger. Au début des années 90, le défunt part en France pour une formation approfondie en arts plastiques, avant de revenir en Algérie où il a collaboré avec la presse en tant que caricaturiste.

A partir de 1995, l’artiste rejoint le monde de la scénographie en participant à plusieurs œuvres théâtrales. Il a également participé à la réalisation de décors et de costumes pour plusieurs longs métrages.

APS

APN: adoption du projet de loi sur l’industrie cinématographique

APN: adoption du projet de loi sur l’industrie cinématographique

ALGER – Les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté à l’unanimité, lundi, le projet de loi sur l’industrie cinématographique qui se veut un acquis juridique et règlementaire pour le 7e art en Algérie.

Le vote s’est déroulé en séance plénière présidée par le vice-président de l’Assemblée, Ahcene Hani, en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji et de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar.

A cette occasion, Mme Mouloudji s’est félicitée pour ce « grand acquis juridique et réglementaire, relatif à la révision du cadre juridique et structurel du secteur du cinéma » et qui vise à « relancer une véritable industrie cinématographique, en encourageant l’investissement, en sus de l’aménagement d’un climat incitatif pour les professionnels, à travers la facilitation de l’obtention du foncier et des crédits bancaires, tout en les encourageant à construire des complexes et des cités cinématographiques ».

Selon la ministre, cette nouvelle loi « intervient en concrétisation de l’un des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui souligne la nécessité, de développer l’industrie cinématographique à travers des mesures incitatives au profit des producteurs, et d’œuvrer à assurer les conditions idoines pour le lancement d’une véritable industrie cinématographique basée sur l’encouragement de l’investissement et la libération des initiatives en vue de faire de l’Algérie un pôle régional et international de production et de tournage cinématographique ».

Cette loi tend également, ajoute la ministre, à  » créer un environnement favorable à l’émergence et au développement des talents, ce qui explique la grande attention accordée par le Président de la République à ce secteur qui allie promotion du produit culturel et artistique et création d’opportunités d’investissement, à même de contribuer à la prospérité de l’économie nationale et au développement durable », estimant que c’est « un nouveau jalon ajouté par l’APN à la consolidation et au renforcement de l’arsenal juridique de notre Algérie nouvelle, Etat de Droit ».

La ministre a adressé ses vifs remerciements et sa gratitude au président de la République, pour son orientation à même d’associer les artistes, les réalisateurs, les professionnels et tous ceux intéressés par le cinéma à l’enrichissement et la cristallisation de cette loi, les félicitant pour cette réalisation, « une ambition, désormais un acquis, à même de répondre à leurs ambitions et leur permettre d’innover et de travailler dans des conditions plus professionnelles, en sus d’explorer et d’accompagner les nouveaux talents qui fondent l’avenir du cinéma algérien et l’honore dans les fora internationaux ».

Pour la ministre, cette loi permettra, à travers ses dispositions, « à l’Algérie de franchir (..) de grands pas, à travers la relance de cette activité vitale et en assurant la qualité et la promotion de ce domaine aux niveaux professionnels escomptés, en sus du développement du système de formation et de formation continue dans tous les métiers inhérents au 7e art ».

Dans ce contexte, Mme Mouloudji a indiqué que cette loi « apportait une nouvelle vision et une réforme, à travers laquelle, on attend un nouveau départ en vue de renforcer le secteur cinématographique dans le cadre de la gouvernance et de la transparence, en vue de son apport à la relance nationale et dans le suivi des enjeux majeurs que connait notre pays, au regard de son rôle stratégique dans la consolidation de l’identité culturelle algérienne.

La loi tend également à « créer une approche, en vue d’ériger le cinéma algérien en levier central dans le développement national, en tant qu’art qui répond aux normes internationales et en tant que véritable industrie qui permet d’insuffler une nouvelle dynamique à l’économie nationale ».

APS