13e Festival national du Chaâbi: quatre finalistes passent la dernière épreuve

13e Festival national du Chaâbi: quatre finalistes passent la dernière épreuve

Quatre candidats au 13e Festival culturel national de la chanson chaâbie, issus de Béjaia, Blida et Ain Defla, ont passé dimanche soir à Alger, les épreuves finales de ce concours annuel dédié à la chanson populaire devant un jury de professionnels.

Accueillie à l’Auditorium du Palais de la Culture Moufdi-Zakaria, qui abrite depuis jeudi la 13e édition de ce concours, la quatrième soirée, marquant la fin des compétitions de 17 finalistes, a mis en compétition 4 candidats de Béjaia, de Blida et d’Ain Defla.

Accompagnés par un orchestre composé d’instrumentistes chevronnés, sous la direction d’El Hadi El Anka au piano, fils d’El Hadj M’hamed El Anka, précurseur de la chanson chaâbi, les finalistes ont rendu, chacun, une pièce du genre devant un jury de professionnels.

Soumises à l’appréciation du jury, présidé l’artiste Mustapha Bouafia, les prestations des candidats ont été saluées par un public nombreux, venu assister à cette avant-dernière soirée du festival.

Première à monter sur scène, Larabi Lamia (Blida) a interprété dans le mode Sihli, « Ya ghorbati fi bled ennas » (dans la gamme Do), une pièce du défunt Cheikh El Yamine (1947-2019), grand nom du chaâbi et élève de cheikh El Anka, pour enchainer avec « ya dzair nti hbibti », rendue avec une voix présente et étoffée.

Belkacem Kadri (Béjaia), autre finaliste de ce concours, a, pour sa part, choisi de rendre « El Khezna lkbira », une pièce du patrimoine algérien de Sidi Lakhdar Benkhelouf, chantre de la poésie populaire algérienne, reprise par de grands noms du chaâbi dont Amar Ezzahi.

Lui succédant, Nacer Amarani (Ain Defla), a participé à ce concours avec « Ya rassi nawassik » du parolier et compositeur algérien Zerrouk Deghefali (1951-2008).

Nabil Bounzou (Béjaia), a quant à lui, enchainé avec « Had el khatem », une pièce du regretté Mohamed El Badji (1933-2003) rendue dans une ambiance festive et conviviale.

A l’issue de la compétition, la soirée s’est poursuivie avec l’artiste Karim Melzi qui a gratifié le public d’un programme comprenant du « qcid » et des pièces célèbres du répertoire musical algérien.

Dans la première partie, l’artiste a interprété des textes de Lakhdar Benkhelouf pour enchainer avec un « m’khiless » de Zerouk Daghefali. Pour la seconde partie du programme « hors compétition », Karim Melzi a rendu des chansonnettes dont  » Falastine ethawria » de Mohamed El Badji, dédiée à la Palestine et à son peuple résilient et résistant face à la machine de guerre sioniste.

Dédiée à Cheikh Menouar (1913-1971), la 13e édition du Festival national du chaâbi prend fin lundi soir lors d’une cérémonie, marquée par un hommage aux artistes Abderrahmane El Kobbi et Kamel Bourdib, grandes figures du chaâbi, seront rendus pour leur contribution à la préservation de la chanson chaâbi. La cérémonie sera également marquée par la remise des prix lauréats.

Un total de 17 candidats sélectionnés des différentes wilayas du pays dont plusieurs voix féminines, participent à cette 13e édition.

Le jury décernera quatre distinctions dotées de récompenses financières d’une valeur de, 300.000 DA pour le premier prix, 150.000 DA pour le deuxième, 100.000 DA pour le troisième et 50.000 DA pour le prix spécial du Jury, en plus d’un instrument musical (Mandole du cheik), en guise d’encouragement.

Organisé depuis 2006, le festival culturel national de la chanson chaâbie, vise à préserver ce patrimoine musical en formant de jeunes talents capables de le perpétuer.

Hommage à Alger au Cinéma féminin palestinien

Hommage à Alger au Cinéma féminin palestinien

Des courts métrages réalisés par des femmes-cinéastes palestiniennes ont été projetés, vendredi soir à Alger, en hommage à Walla Saada, l’une d’entre elles, réalisatrice de « Khouyout harir » (fils de soie) avant de tomber en martyre récemment à Ghaza suite aux bombardements barbares de l’armée d’occupation sioniste.

Organisée sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts par le Festival International du Cinéma d’Alger en partenariat avec le Centre algérien de la cinématographie (CAC), cette soirée hommage au cinéma palestinien s’est déroulée à la Cinémathèque d’Alger.

Des courts métrages d’une quinzaine de minutes chacun, produits par l’association de Cinéma, « Shashet En’nissae » (l’écran des femmes) qui aide à la promotion et au financement de films réalisés par les femmes-cinéastes palestiniennes, ont été projetés, sous le slogan générique de « Je suis palestinienne », en présence de la représentante et membre de ce collectif, Nada Khalifa.

Réalisé en 2019, « Khouyout harir » raconte en 14 minutes, l’histoire d’une vieille artisane-couturière, amoureuse de son métier garant d’une partie de la tradition ancestrale, et qui veille, tant bien que mal, sur sa transmission et sa pérennité, exhibant à tout moment, à l’écran et à la regrettée martyre, Walla Saada, qui faisait son portrait, ses modèles conçus dans différents coupes ornées d’une variété de broderies.

D’autres courts métrages également récents, qui racontent les conditions de vie difficiles, voire impossibles qu’endure le peuple palestinien à Ghaza notamment, ont été présentés par Nada Khalifa.

Ainsi, « Sard » (narration) de Zeina Ramadan, est un échange épistolaire audible de plus de 8 minutes, entre deux amies, Zeina et Riham. Cette dernière racontant, dans un corpus visuel à son amie, les péripéties de ses différentes tentatives de sortie de Ghaza, sous état de siège, imposé depuis plus de 10 ans par l’occupation sioniste.

« El Ghoul » (l’ogre), écrit et réalisé par Ala Desoki, rend compte en 16 minutes de l’égarement à travers le temps, dans les différentes interprétations sociales à donner à l’ogre, laissant, entre-temps, la bête grandir et redoubler de férocité, jusqu’au jour où les gens la reconnaissent au quotidien, dans l’abjection et la barbarie sioniste.

D’une durée de 13 minutes, « Vine leaves » de Dina Amin, raconte, l’histoire vraie de sa grand-mère d’origine syrienne, qui replonge dans ses souvenirs tellement intenses, qu’elle en ressort convaincue que sa maison véritable se trouve à El Qods.

« I wish waren’t palestinian » de Feda Naser, est un sentiment de résilience porté à l’écran par la réalisatrice, qui rend en 16 minutes son passage de l’isolement auquel elle s’était astreinte, à un moment de sa vie, suite à plusieurs déceptions en lien avec les conditions de vie difficiles, à son ressaisissement à chaque fois de ses tourments, pour dire haut et fort au final, toute sa fierté d’être palestinienne.

« Témoignages de filles », documentaire de l’association de Cinéma, « Shashet En’nissae », présenté à l’issue des projections, a donné la parole à de jeunes adolescentes palestiniennes qui sont revenues, chacune à travers une histoire poignante et douloureuse, sur leurs peurs d’entreprendre quoi que ce soit et les atrocités et crimes de guerre perpétrés par l’armée coloniale sioniste, et dont ont été victimes plusieurs de leurs proches et bien souvent des familles entières.

La représentante et membre de l’association de Cinéma, « Shashet En’nissae », Nada Khalifa, a d’abord, « remercié l’Algérie pour le soutien indéfectible qu’elle a de tous temps apporté à la Palestine », pour rappeler ensuite, « le rôle prépondérant du cinéma dans la mise en lumière de la réalité palestinienne, la promotion, à travers le monde, de sa cause noble et juste, ainsi que la mise à nu des pratiques infâmes et abjectes de l’occupant sioniste.

APS

Constantine: le Festival international de l’Inchad du 1er au 5 avril

Constantine: le Festival international de l’Inchad du 1er au 5 avril

La dixième édition du Festival culturel international de l’Inchad s’ouvrira lundi prochain (1er avril) au Théâtre régional Mohamed Tahar-Fergani de Constantine avec la participation de mounchidine et troupes de cinq pays, a indiqué mercredi le commissaire du Festival, Samir Louahouah.

La manifestation internationale devant se poursuivre jusqu’au 5 avril réunira en plus d’artistes algériens, des mounchiddine et troupes de la Palestine, la Tunisie, La Syrie, l’Iran et de l’Indonésie, a précisé le même responsable au cours d’une conférence de presse consacrée à l’évènement.

La dixième édition du Festival coïncidant avec le mois de Ramadhan  « mettra à l’honneur Ghaza qui sera glorifiée dans les spectacles des participants », a souligné, M. Louahouah, estimant que l’évènement constituera une occasion pour réitérer le soutien à la cause palestinienne.

Placée sous le slogan « Aâdjil Ila El Djinan » (presse toi aux paradis), la 2ème édition du Festival international de l’Inchad se veut ainsi une « opportunité » pour exprimer la solidarité avec le peuple palestinien à travers des soirées de l’Inchad qui leur seront dédiées dans le cadre des spectacles prévues dans le cadre de cette manifestation, a ajouté le même responsable.

La soirée inaugurale qui verra la présentation du spectacle  » Bisme Allah Kasadna El Koba », un concert soufi par excellence animé par une troupe tunisienne composée d’une trentaine d’artistes, sera marquée également par une cérémonie durant laquelle un hommage à titre posthume sera rendu aux artistes Chérif Kortbi (Algérie), Hassan El Hafar (Syrie), Smail Djouchar (Turquie) et Said Hafez (Egypte), a fait savoir le même responsable.

Parallèlement, un programme académique et de formation est prévu dans le cadre de ce Festival à travers l’organisation de conférences et ateliers encadrés par des spécialistes et chercheurs dans le domaine de l’Inchad et du soufisme à l’instar du docteur, Liamine Bentoumi de Sétif, le professeur, Malik Merouani de Constantine et le professeur, Djamel El Saka de la Syrie, a ajouté M. Louahouah.

Les conférences et ateliers traiteront de plusieurs thèmes en rapport avec El Inchad, notamment le rythme musical considéré comme la colonne vertébral de l’Inchad, le texte soufi et les concepts de l’écoute et la psalmodie, a indiqué le même responsable.

Laghouat : ouverture du 10ème festival culturel international du chant spirituel « Samaâ Soufi »

Laghouat : ouverture du 10ème festival culturel international du chant spirituel « Samaâ Soufi »

La 10ème édition du festival international du chant spirituel « Samaâ Soufi », a été ouverte, mardi en soirée au théâtre régional Belkacem-Fantazi de Laghouat, en hommage à titre posthume au Cheikh Sidi Ahmed Ben El-Horma Yahyaoui et El-Kadiri (1924-2024).

Placée cette année sous le signe ‘’Chant Soufi, mélodies de la résistance et de la révolution’’, cette édition coïncide avec la célébration du 70è anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution 1954-2024, dont la cérémonie d’ouverture a été amorcée par des morceaux d’Inchad exécutés par des troupes participantes, locales, nationales et internationales.

Cette édition sera animée, en fonction d’un programme établi portant animation des soirées au niveau de la ville de Laghouat et autres activités de proximité réparties à travers les régions de Hassi-R’mel, Ain Madhi et dans la wilaya déléguée d’Aflou, ont indiqué les organisateurs.

Une conférence sur le soufisme est prévue au niveau du centre de recherches en sciences islamiques et civilisations de Laghouat qui sera animée par un aréopage de personnalités de culte et de lettres issues de différentes institutions universitaires du pays et de l’étranger.

Approché par l’APS, le commissaire du festival, Tarek Medjeled, a souligné que l’aura qu’a connue la 9ème version du festival, initiée en hommage à titre posthume le défunt cheikh ‘’Abi El-Abbès Ahmed Tidjani’’, cette 10ème édition est dédiée au Cheikh Sidi Ahmed Ben El-Horma El-Yahyaoui El-Kaderi (1924-2024), en reconnaissance à ses efforts à la promotion de l’art de Samâa soufi en Algérie.

Cette édition, dont la Palestine est l’invité d’honneur, traduisant la position inébranlable de la solidarité de l’Algérie avec la cause palestinienne, est organisée sous le patronage du ministère de la Culture et des Arts, et la supervision du wali de Laghouat, ont indiqué les organisateurs.

Les Journées du Madih religieux s’ouvrent à Alger

Les Journées du Madih religieux s’ouvrent à Alger

Les Journées du « Madih religieux », organisées par l’Office Riadh El Feth (Oref), se sont ouvertes lundi à Alger, avec les prestations de deux associations de musique andalouse qui ont déployé des répertoires de circonstance, adaptés au mois sacré du Ramadhan, devant un public relativement nombreux.

Dans le cadre de son programme culturel et artistique durant le mois sacré de Ramadhan, l’Oref a convié pour l’animation de ces journées, prévues du 25 au 29 mars, dix associations représentant les villes, d’Alger, Koléa, Blida, Cherchell, Miliana et Boufarik.

Pour la première soirée de ces journées, la scène de la salle Ibn Zeydoun, centre des Arts de l’Oref, a accueilli les associations culturelles, « Ahl El Fen pour la musique, la danse et le théâtre » d’Alger, présidée et dirigée par la pianiste Nesrine Bourahla et « El Fen El Assyl » de Koléa, crée en 1998 par l’une des grandes figures de la musique andalouse, le regretté Brahim Benladjreb (1947-2016) et léguée à la jeune génération, dont l’actuel directeur artistique, Mohamed Benladjreb (fils), et le président en exercice de ce beau collectif de plus de 120 adhérents, Mohamed Kissarli.

Durant près de deux heures de temps, les deux ensembles ont enchanté l’assistance, à travers des chants religieux de M’dihs, célébrant la gloire de Dieu, à travers des louanges et des poésies d’adoration qui faisaient également l’éloge du prophète Mohamed (QSSSL), sous un éclairage feutré, dans des atmosphères solennelles empreintes de recueillement et de spiritualité.

Ainsi, l’association « Ahl El Fen » a présenté un programme en trois parties, portées essentiellement par les voix suaves des jeunes cantatrices, Ines Chaabane au Oud, Hassina Semrani au qanun et Anaïs Oukil au violon, ainsi que par les frères ténors, Hani et Chakir Bourahla, respectivement à la guitare et aux bendirs.

L’association algéroise a également été soutenue par des musiciens de qualité, à l’instar d’Elias Daïmellah (17ans), auteur d’une prestation époustouflante à la derbouka et Abderraouf Khadjali (12 ans), virtuose de la mandoline.

Dans de belles variations modales et rythmiques qui ont traversé les différentes écoles de la musique andalouse, l’ensemble « Ahl El Fen » a rendu les pièces, « Bachraf Dil », « Imta N’chouf El Qaâba », « Zid kettar fi salatou », « Lamma nabaâ kaffou el yamine », « Sidi Boumédiène », « La Ilaha illa Allah », « Bism El Ilah El Aâdam », « Bes’salat aâla Mohamed » et « Ya men dja yaloumni ».

Fondée en 2016, cette association pluridisciplinaire, a produit jusque là, deux albums, « Histoire d’une relève » (2018) et « Andalouziria » (2020).

De son côté, la vingtaine de musiciens choisis pour représenter l’association, « El Fen El Assyl » de Koléa, a déployé en deux parties, un répertoire de chants religieux, porté par les voix sopranos aux tessitures larges de, Maria Zier au Oud, Malika Karaoui au violon et Aya Bousbici à la mandoline, qui s’est particulièrement distinguée avec une interprétation remarquée, ainsi que celles des ténors, Yassine Cherchar au violoncelle et Yousri Khalifi au mandole.

Dirigé d’une main de maître par le maestro, Mohamed Benladjreb, le collectif de Koléa a entonné entre autres chants religieux, « Ahmed li mawlek », « Bism El Ilah El Aâdham », « Emchi ya Rassoul », « Ya Rab el âïbad », ainsi qu’une série de Kh’lasset, pour se voir remettre à l’issu d’une belle prestation, tout comme l’ensemble qui l’a précédé, une distinction honorifique consistant en un précieux coffret regroupant l’’œuvre du

regretté Cheikh Sid Ahmed Serri (1926-2015).

Le public, qui a savouré tous les moments de cette belle soirée spirituelle, a longtemps applaudi les artistes des deux ensembles.

Les Journées du « Madih religieux » se poursuivent au même horaire et lieu, avec les prestations attendues mardi, des Ensembles des associations, « El Fen El Djamil » d’Alger et « El Fen wel Adab » de Blida.

Soirées de la chanson du patrimoine: le madih et le chant traditionnel féminin à l’honneur

Soirées de la chanson du patrimoine: le madih et le chant traditionnel féminin à l’honneur

Des troupes de chant traditionnel exclusivement féminin d’Annaba, d’Alger et de Tizi Ouzou, ont animé vendredi soir à Alger « Les soirées de la chanson du patrimoine » dans la pure tradition du ramadhan, célébrant traditionnellement le partage et la communion.

Accueillie à la salle de spectacles du Palais de la culture Moufdi-Zakaria, la soirée a drainé un public nombreux, venu découvrir une variété de chants féminins et de « madih », rendus par des troupes venus de Tizi-Ouzou, Annaba en plus d’Alger, dans une ambiance empreinte d’originalité et de spiritualité.

Ouvrant le bal de la deuxième soirée du programme artistique dédiée à « la chanson du patrimoine », ouvert le 15 mars, la troupe de chant traditionnel kabyle « Agraw tlawin » (Groupe de femmes) de Takoucht, un village de Bouzguene (Tizi-Ouzou), a ravivé la tradition ancestrale à travers des madih et chants traditionnels, alternant compositions de cette troupe de 15 membres et « Achewiq », un chant traditionnel kabyle exclusivement féminin.

Accompagnées par percussionniste (bendir) et vêtues de robes kabyles, « Agraw tlawin » a séduit le public par ses chants (madih) de louange au Prophète Mohamed (Qsssl), Achewiq et une chanson en hommage à Hnifa (1924-1981), une des pionnières de la chanson féminine kabyle avec Cherifa.

Toujours dans le chant religieux et spirituel, la troupe féminine de l’Association « Djoudhour fkirette » (Les racines) de Annaba, a présenté des chants traditionnels et madih soufis, rendus dans des rythmes malouf, une des écoles de la musique andalouse, qui compte également celles du Malouf et la Sanaâ.

En plus des louanges au Prophète (Qsssl) et les invocations, les membres de la troupe ont rendu des chants évoquant le vivre-ensemble, le partage et la foi, dans un décor embelli par les costumes traditionnels portés sur scène par les chanteuses. Houria Adjili, chanteuse et cheffe d’orchestre, a affirmé que la participation de « Djoudhour fkirette » à cet évènement, vise à transmettre le madih soufi féminin de la ville d’Annaba, contenant des chants de grands noms du malouf à l’image de Hassan El Annabi (1925-1990).

En dernière partie de la soirée, Latifa Benakouche et sa troupe a gratifié le public d’un florilège de pièces alliant madih, et m’samaâ, un genre musical algérois exclusivement féminin.

Accompagnée par un orchestre de musiciennes dont une violoniste, une pianiste et une percussionniste, Latifa Benakouche, a revisité des titres du chaâbi notamment « Chehilet Laayani ».

En présence du directeur du Palais de la Culture, Ahcène Ghida, les troupes participantes se sont vues remettre des trophées d’encouragement.

Organisées par le Palais de la Culture Moufdi-Zakaria, les « Soirées de la chanson du patrimoine » se poursuivent jusqu’au 5 avril dans le cadre de son programme artistique pour le mois du ramadhan, avec des récitals et concerts animés par des artistes et troupes issus de plusieurs villes du pays.