148session de l’UIP: la diplomatie parlementaire appelée à jouer un rôle influent

148session de l’UIP: la diplomatie parlementaire appelée à jouer un rôle influent

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), président de l’Union interparlementaire arabe (UIPA), Brahim Boughali, a affirmé, depuis Genève, que face aux mutations profondes que connait la communauté internationale et aux défis sécuritaires et de développement, sans cesse croissants, la diplomatie parlementaire était désormais appelée à jouer un rôle prépondérant et influent, en concrétisant l’idée d’interactivité entre les peuples, a indiqué, lundi, un communiqué de l’Assemblée.

Dans son allocution, dimanche lors des travaux de la 148e session de l’UIP, M. Boughali a exhorté les parlementaires « à contribuer concrètement à trouver des solutions aux problèmes auxquels l’humanité est confrontée, qu’il s’agisse des changements climatiques, du post-pandémie Covid-19 ou du renforcement de la paix et de la sécurité internationales ».

Il a souligné, dans ce sens, que le Parlement algérien « a œuvré à consacrer cette tendance, à la lumière des réformes politiques et constitutionnelles opérées en Algérie sous la Direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », ajoutant que l’Algérie « a accordé un grand intérêt à la coopération internationale à plusieurs niveaux, le président de la République, ayant affirmé, à maintes reprises, qu’il était temps de penser aux moyens de consacrer les valeurs et principes de la Charte des Nations-Unies et d’asseoir des fondements solides pour une coopération internationale de plus en plus efficace concernant les questions principales ».

« L’Algérie, honorée de représenter les groupes, arabe et africain à l’UIP, en sus d’être membre non permanent du Conseil de sécurité, tient à contribuer à l’instauration de la paix et au renforcement de l’action multilatérale, ainsi qu’à promouvoir la participation de la femme et des jeunes, à concourir à la réforme du système des Nations Unies et à garantir une représentation plus équitable entre continents au sein du Conseil de sécurité international », a-t-il poursuivi.

M.Boughali n’a pas manqué l’occasion de réaffirmer que « l’agression injuste infligée au peuple palestinien, notamment à la population de Ghaza, est due à l’immunité dont jouit le criminel et aux dysfonctionnements substantiels affligeant le système de l’ONU qui a failli à remplir son rôle fondamental dans l’instauration de la paix et de la sécurité ».

A cet égard, il a exprimé son espoir que les participants à cette session aient « une position unifiée contribuant à mettre fin à la tragédie du peuple palestinien et à faire entendre la voix des représentants des peuples défenseurs du droit et des valeurs morales et humanitaires ».

Il a également exhorté toutes les consciences éveillées à œuvrer pour « un cessez-le-feu immédiat à Ghaza et à faciliter l’acheminement des aides ».

Il a rappelé, par ailleurs, « la souffrance du peuple sahraoui qui lutte pour son droit à l’autodétermination conformément aux résolutions du Conseil de sécurité », appelant ce dernier à « assumer ses responsabilités envers la dernière colonie en Afrique et à mettre fin à toute marchandage au détriment des droits légitimes du peuple sahraoui ».

Au terme de son intervention, M. Boughali a « condamné dans les termes les plus forts, l’attaque terroriste ayant ciblé des civils à Moscou », indiquant que « le terrorisme est condamnable quelle que soit sa justification ou la nature de ses auteurs, et que les gouvernements doivent le combattre par tous les moyens conformément à leurs engagements en vertu du droit international ».

Attaque terroriste à Moscou : Goudjil signe le registre de condoléances à l’ambassade de Russie

Attaque terroriste à Moscou : Goudjil signe le registre de condoléances à l’ambassade de Russie

Chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil, a signé, lundi au siège de l’ambassade de la Fédération de Russie, le registre de condoléances suite à l’attaque terroriste ayant ciblé, vendredi dernier, le centre commercial Crocus City Hall dans la banlieue de Moscou.

« C’est avec une grande tristesse et une profonde affliction que nous avons appris la nouvelle de l’attaque terroriste lâche, qui a horrifié les citoyens dans la ville de Moscou, faisant des dizaines de morts innocents et de nombreux blessés », a écrit M. Goudjil sur le registre de condoléances.

« Tout en condamnant avec force et dans les termes les plus fermes cet horrible attentat injustifiable, je présente, au nom du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et au nom du Gouvernement et du peuple algériens, mes sincères condoléances au peuple russe ami, à son Gouvernement et aux familles des victimes, les assurant de notre profonde compassion et souhaitant un prompt rétablissement aux blessés », a ajouté M. Goudjil.

« Tout en réitérant notre condamnation du terrorisme sous toutes ses formes et quelles qu’en soient les motifs, nous assurons la Fédération de Russie, pays ami, de toute notre solidarité dans cette épreuve difficile », a poursuivi le président du Conseil de la nation.

Présidentielle anticipée: la décision du président de la République renforce la stabilité de l’Etat

Présidentielle anticipée: la décision du président de la République renforce la stabilité de l’Etat

Le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Abdelmadjid Zaalani, a estimé, lundi, que la décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de tenir une élection présidentielle anticipée le 7 septembre prochain, renforce la stabilité de l’Etat et ferme la porte aux conspirateurs.

M.Zaalani a précisé au Forum de la Radio algérienne, que la décision de tenir une élection présidentielle anticipée est « sage et rationnelle », car elle résulte, a-t-il dit, d’une « analyse approfondie de la réalité ».

Cette décision « est conforme à la constitution qui accorde au président de la République le pouvoir d’annoncer une élection présidentielle anticipée et lui laisse le pouvoir d’en évaluer les raisons », a-t-il ajouté, relevant qu’elle constitue « un facteur de stabilité et ferme la porte aux détracteurs qui cherchent à semer le trouble et la confusion ».

« Les derniers développements sur la scène internationale qui augurent de conflits potentiels quasi-programmés, dont certains assez près des frontières algériennes », sont parmi les raisons principales de la décision d’avancer l’élection présidentielle, a noté M. Zaalani, soulignant que la meilleure manière de faire face à ces conflits est de « renforcer la sécurité et la stabilité pour parer à tout imprévu ».

Pour sa part le directeur général de l’Institut national des études stratégiques globales (INESG), Abdelaziz Medjahed a affirmé que l’un des objectifs techniques de la décision du Président de la République est de « renforcer la coordination entre les différents secteurs de l’Etat algérien ».

Il a souligné que la tenue de l’élection présidentielle anticipée en septembre prochain coïncidera avec « la rentrée sociale et scolaire », ajoutant qu’il faut garantir le succès ce rendez-vous.

Rappelant la tenue, jeudi dernier, d’une réunion consacrée à l’examen des préparatifs de la prochaine élection présidentielle présidée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune en présence de hauts responsables de l’Etat, M. Medjahed a relevé qu’au cours de cette réunion « il a été procédé à l’évaluation de la dernière élection présidentielle ».

Evoquant le contexte géopolitique de la prise de cette décision, le DG de l’INESG a mis l’accent sur l’importance de « tirer des enseignements de l’histoire », insistant sur l’impératif de « renforcer l’unité nationale et de protéger le pays par des mesures proactives pour faire avorter tous les plans et les complots qui se trament contre le pays ».

L’Algérie « a une force morale et une profonde influence au niveau international », a encore souligné le DG de l’INESG. Il a ajouté que « sa politique étrangère est basée sur des principes humanitaires suprêmes qui dérangent certains, et cela transparait à travers ses plaidoiries honorables en faveur de la cause palestinienne au sein du Conseil de sécurité.

Ministre de la Justice: le projet de Code pénal « complet et actualisé »

Ministre de la Justice: le projet de Code pénal « complet et actualisé »

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a affirmé lundi à Alger que le projet de Code pénal soumis au Conseil de la nation est « inclusif et actualisé ».

Répondant aux interventions des sénateurs au sujet de ce texte de loi, lors d’une séance plénière présidée par Salah Goudjil, président du Conseil, M. Tabi a souligné que ce texte de loi « est valable pour les années à venir, sans besoin de le modifier », étant complet et actualisé suivant les nouveautés à l’échelle internationale et les questions de l’heure préoccupant l’opinion publique nationale ».

Il a cité, dans ce sens, « la protection des gestionnaires, des éléments de la Force Publique face à un crime organisé et aux gangs de quartiers », outre « la question de lutte contre certains phénomènes étrangers à la société algérienne, comme la sorcellerie, et les propos indécents ».

Concernant certaines dispositions prévues dans ladite loi, telles les peines alternatives, le ministre a indiqué qu’elles sont prononcées par le magistrat « en présence du condamné, mais son consentement est toutefois requis pour la substitution de la peine privative de liberté par une peine alternative », soulignant que pour ce type de peines « il s’agit de tout un système en vigueur à l’échelle internationale et l’Algérie ne doit pas rester à l’écart des nouveaux systèmes ».

S’agissant de l’arrestation « immédiate» du fonctionnaire ou de l’élu faisant l’objet d’une poursuite pénale, M. Tabi a souligné qu’ »il existe d’autres lois régissant ce volet, comme le code communal et la loi sur la fonction publique».

Au sujet de la profération de propos indécents dans les lieux publics, le ministre a affirmé que «la confirmation de ce crime se fait par voie de signalement pour engager une action publique, sans besoin de déterminer une victime».

Concernant la décriminalisation de certains actes, considérés comme étant des délits, le ministre a souligné que ces dispositions visent « à alléger la charge sur les tribunaux criminels », annonçant, par la même occasion, « l’orientation prochaine vers la justice collective au niveau des tribunaux pour assurer les droits des justiciables».

Dans le même contexte, les débats des membres du Conseil sur le texte de loi ont porté sur l’importance des amendements inclus dans le cadre des « réformes décidées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à renforcer l’Etat de droit et à protéger la société des différentes formes de crimes, outre l’adaptation du cadre législatif national aux réformes que connaît l’Algérie nouvelle à travers la dépénalisation de l’acte de gestion et le soutien à l’investissement ».

Lors de leurs interventions, la plupart des membres ont salué « l’adaptation du texte de loi au développement technologique à la lumière de l’émergence de la cybercriminalité, ainsi que le renforcement de l’autorité de l’Etat, la protection des corps de sécurité, des enseignants et des imams, ainsi que la substitution de la peine prononcée par des peines alternatives, l’introduction de nouvelles formes de crimes telles que la sorcellerie, l’insulte aux symboles de la révolution et l’imposition de sanctions à l’encontre de ceux qui utilisent des expressions indécentes ».

Le rapport de la Commission des affaires juridiques, administratives, des droits de l’homme, de l’organisation locale, de l’aménagement du territoire et du découpage territorial, présenté par Mohamed Salmi, souligne que les amendements au texte de loi « revêtent une grande importance en termes de renforcement de la protection des corps de sécurité, de lutte contre les différentes formes de criminalité, de garantie de la protection des citoyens dans les espaces publics, de moralisation de la vie publique et de sécurité des biens publics », relevant que l’importance de ces amendements consiste en « la criminalisation de l’entrave à l’investissement et la protection des gestionnaires et des investisseurs en exécution des engagements du président de la République ».

Ce texte de loi prévoit 8 axes, à savoir la révision des dispositions relatives à certaines affaires pénales, le renforcement de la protection des gestionnaires, le soutien à l’investissement, le renforcement de la protection des victimes de certains crimes, l’introduction des groupes criminels organisés, la criminalisation de nouveaux actes, le renforcement de la protection des corps de sécurité, les peines alternatives et diverses dispositions.

Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue américain

Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue américain

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a reçu lundi un appel téléphonique du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, indique un communiqué du ministère.

Lors de cet entretien téléphonique, « les deux ministres ont échangé les vues au sujet des derniers développements concernant la situation à Ghaza », mettant l’accent sur les négociations en cours au sein du Conseil de sécurité concernant le projet de résolution présenté par les dix membres élus de l’organe onusien « E-10 » dans l’objectif de promouvoir un cessez-le-feu « immédiat, durable et sans conditions » à Ghaza, lit-on dans le texte.

Il y a lieu de relever qu’au sein du groupe dit « E-10 », l’Algérie a été à l’origine dudit projet de résolution dont elle a négocié le contenu avec les autres membres du Conseil de sécurité, rappelle le communiqué.

Cet appel est intervenu dans le cadre du vote de ce projet de résolution prévu ce lundi au Conseil de sécurité, souligne le ministère dans son communiqué.

148e Assemblée de l’UIP: Boughali rencontre à Genève son homologue mexicaine

148e Assemblée de l’UIP: Boughali rencontre à Genève son homologue mexicaine

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, a rencontré la présidente de la Chambre des députés du Mexique, Marcela Guerra Castillo, en marge de sa participation aux travaux de la 148e Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP), qui se tient à Genève, a indiqué lundi un communiqué de la chambre basse du Parlement.

Les deux parties ont « passé en revue l’état des relations bilatérales et examiné le niveau de la coopération entre les deux pays sur différents plans et les moyens d’activer la diplomatie parlementaire pour la hisser au niveau des ambitions des deux parties », a précisé la même source.

A cette occasion, le président de l’APN a affirmé que « l’Algérie a franchi des pas importants grâce aux nombreuses réformes initiées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », rappelant, à ce propos, « leurs résultats positifs », notamment pour ce qui est de « l’accès des femmes aux postes importants, en particulier dans la santé et l’éducation ».

S’agissant de la cause palestinienne, M. Boughali a salué « la position du Mexique sur les massacres commis par l’occupation sioniste contre les Palestiniens », précisant que l’Algérie « soutient l’Afrique du Sud concernant le point d’urgence sur Ghaza au regard de sa position historique à la Cour internationale de Justice (CIJ) ».

Pour sa part, Mme Guerra Castillo s’est félicitée de « la solidité des relations entre les deux pays », appelant à « l’ouverture d’un dialogue politique et parlementaire pour promouvoir les relations bilatérales ».

Elle a également abordé « d’autres sujets, dont l’autonomisation des femmes en politique ».

Sur la situation à Ghaza, elle a précisé que son pays « a affirmé expressément que ce qui se passe dans la bande de Ghaza est une guerre injuste et disproportionnée et que le cessez-le-feu est un impératif ».